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Médecine et Pensée Humaine : Réflexions sur l’Art, la Connaissance et les Responsabilités

la pensée humaine

La médecine comme art

La médecine n’est-elle pas encore considérée comme un art, liée à l’expérience et donc à la perception, à ce que nous pouvons ressentir plutôt qu’à une simple technique de pensée ?

Certes, dans l’urgence, les actions doivent être rapides, automatisées et techniques, mais toujours conscientes. La connaissance des protocoles et des modèles nous aide à savoir quand intervenir, mais là où il faut prendre l’initiative, il est essentiel de faire appel à toutes nos connaissances et de ne pas laisser de place au hasard. Cependant, à chaque fois, c’est un monde inconnu sur lequel nous intervenons, avec des réactions qui peuvent être inhabituelles.

Pour le reste, il faut toujours tenir compte de l’individu dans son ensemble, de son passé et de sa capacité à s’adapter à la réalité. Malgré d’énormes progrès, le cancer semble toujours en augmentation, du moins il ne diminue pas. Mais est-il vraiment une maladie, une absence de réponse ou une réponse de nos systèmes biologiques ? Si cette réponse peut nous tuer, il est essentiel de s’interroger sur sa signification. La maladie peut parfois nous éveiller à une autre réalité.

Cependant, il est sans doute préférable de ne pas perturber nos habitudes de consommation et notre confort, malgré toutes les conséquences que cela pourrait entraîner.

Les limites de la connaissance

Dans toutes les formes de thérapie, qu’il s’agisse de l’approche allopathique, de la phytothérapie ou d’autres méthodes, nous avons tendance à mettre en avant les succès lors des congrès, renforçant ainsi notre propre vision et nos convictions par une émulation constante. Nous essayons de nous rassurer sur nos progrès, mais nous parlons rarement des échecs, alors que c’est précisément l’analyse de ces échecs qui permet de progresser.

Ensuite, chacun se renverra la balle en désignant du doigt telle ou telle personne soignée d’une certaine manière qui est décédée. Il est si souvent facile de blâmer l’imposture du thérapeute si la personne décède, ou de glorifier le pouvoir de la technicité si elle survit. Comme pour les accidents de la route, nous hésitons à remettre en question notre propre personne et nos convictions.

Nous avons donc séparé les formes de médecine, créant ainsi des clivages et des oppositions qui, bien qu’utiles pour la comparaison, rendent difficile la comparaison de l’incomparable. Toutes les approches ont leurs avantages et leurs inconvénients, selon le contexte et le niveau d’organisation sur lequel elles interviennent.

Le plus grand risque est de conférer une dimension magique à quelque chose qui n’en a pas, que ce soit la thérapie elle-même ou le thérapeute qui a eu des réussites sur quelques personnes. Il n’y a pas de magie, seulement des succès autour de phénomènes que nous devons chercher à comprendre.

thérapie humaine

Les différentes approches thérapeutiques

En séparant les approches, nous ouvrons la porte aux imposteurs, mais qui sont-ils réellement, et en existe-t-il vraiment ? Chacun est convaincu par son expérience ou par une expérience jugée positive de détenir une part de vérité. Nous constatons des rémissions des deux côtés ; pour certains, c’est le résultat de la recherche scientifique reconnue, pour d’autres, c’est le résultat du hasard, de la psychosomatique ou de la nature. Un tel clivage, si primaire, se fait souvent au détriment du patient.

Le cancer finira toujours par se manifester si la personne n’est pas décédée d’autre chose auparavant, car nous avons un potentiel de multiplication cellulaire programmé dès notre conception. Nous préférons souvent une vision déformée de la vérité plutôt que d’affronter une réalité qui nous assaille et nous effraie, car nous n’essayons pas de la comprendre. Ainsi, plutôt que de faire preuve d’objectivité et d’admettre des résultats d’expériences qui ne nous conviennent pas, nous préférons souvent ignorer certaines informations.

Les croyances et les imposteurs

Nous agissons souvent, encore et toujours, selon une sorte de « racisme scientifique », comme on le faisait autrefois en brûlant ceux qui tentaient de sortir du cadre de référence. Nous devons reconnaître nos progrès, mais sont-ils tous bénéfiques ? Il n’y a ni haut ni bas, ni bien ni mal, mais selon notre utilisation, nous pouvons tracer une direction qui nous conduira peut-être vers un magnifique cul-de-sac.

Des progrès techniques dans le dépistage grâce à l’imagerie médicale, dans le domaine de l’urgence ou dans notre compréhension de la biologie moléculaire, sont indéniables, mais nous ne voyons souvent que le « maillon manquant » d’une chaîne.

À un stade ultime de la maladie, les thérapies allopathiques sont souvent efficaces, mais d’autres méthodes le sont tout autant. Combien de médecins et de chercheurs ont tenté d’attirer l’attention sur les avantages de telles ou telles thérapies, d’un mode de vie différent ou d’un régime alimentaire ? Rien n’est une panacée, mais tout peut être utile, et chaque méthode a ses limites, ses indications et ses contre-indications.

Mais qui veut vraiment changer son mode de vie ? Et comme personne ne peut garantir le résultat, ne cherchons-nous pas l’efficacité totale, la certitude ?

Si vous étiez malade, que seriez-vous tenté de croire ?

Nous cherchons souvent à nous rassurer, à rassurer la population, en organisant des débats pseudo-scientifiques sans aborder les problèmes de fond, sans évoquer les innombrables cas de rechutes qui finissent par entraîner la mort de l’individu.

Nous occultons des résultats, dénigrons des personnes, et le monde continue d’évoluer sur la même pente, que ce soit vers le haut ou vers le bas.

Certains ont encore, à notre époque, une vision mécanique des maladies et de la vie en général, tandis que d’autres adoptent une approche plus humaniste, en pensant en termes de patient.

Penser en termes de maladie revient inconsciemment à penser en termes de production, et les premiers défendent souvent ce système qui les a engendrés. Penser en termes de malade implique également de reconnaître notre responsabilité, mais nous ignorons souvent de nombreux paramètres.

D’ailleurs, nous agissons de la même manière pour tout, ce qui nous évite de trop réfléchir sur nous-mêmes.

Les habitudes de consommation et la santé

Prenons un exemple simple de nos habitudes et de la façon dont nous occultons ce qui pourrait perturber nos schémas de pensée, comme nos habitudes alimentaires. Nous préférons rêver et nous laisser berner, mais notre corps peut-il être trompé ?

Chaque printemps, nous voyons apparaître des régimes miracles ou des produits miracles pour perdre du poids, surtout pour notre porte-monnaie. Notre organisme a la capacité de tout mémoriser et de tout transformer, même ce dont nous n’avons pas conscience. Que ce soit notre poids ou les différents événements psychologiques et physiques de notre vie, notre corps enregistre tout.

Chacun adopte un régime qui a « bien » fonctionné pour lui, pensant qu’il sera efficace pour les autres. Pourtant, le bon sens devrait prévaloir.

Nous écrivons des livres vantant tel ou tel régime, les gens se précipitent pour les acheter, assurant ainsi la croissance financière de l’auteur et/ou du laboratoire. Mais la réalité se révèle souvent cruelle lorsque nous oublions ce régime et que nous montons sur la balance.

L’année suivante, nous recommençons avec quelque chose de nouveau, mais il est difficile de tromper notre mémoire.

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Les responsabilités individuelles et collectives

Nous oublions que chacun est différent et que notre corps réagit différemment. Ce qui est bon pour une personne ne l’est pas forcément pour une autre. Pourtant, nous préférons croire, rêver, simplifier, généraliser, même si nous savons que cela ne fonctionne pas.

Nous oublions l’élément essentiel du plaisir et des émotions liés à un « bon repas » entre amis. Le plaisir des yeux, du nez et des papilles, tous ces souvenirs qui remontent à la surface.

Au final, ce qui relève du bon sens, c’est de varier constamment son alimentation et de manger ce qui nous convient le mieux, de manière raisonnable.

Perdre du poids peut sembler stupide, mais c’est une source de revenus pour ceux qui en vivent.

Certains croient pouvoir tromper leur organisme en payant, comme ils ont pris l’habitude de le faire.

Notre société, et donc nous-mêmes, sommes en partie responsables de ces habitudes, car nos seuls besoins sont financiers. Nous nous sommes réfugiés dans la technologie et avons adopté une vision mécanique de tout, dans notre intérêt.

Mais il est toujours plus facile de désigner un coupable, nous déchargeant ainsi de toute responsabilité.

Nous finirons par ne plus voir les éléphants dans les parcs si on nous dit de croire qu’ils n’existent pas.

Au final, nous voyons et croyons ce que nous voulons, mais où est la réalité ?

Les antibiotiques, un sujet épineux

Nous sommes tous d’accord pour dire qu’ils sont nécessaires, mais le choix doit être judicieux et adapté.

En en distribuant à tout-va, nous nous sommes un peu perdus. Nous commençons à en ressentir les effets, car nous en avons donné inutilement, sans penser aux conséquences à long terme.

Les gens réclament des antibiotiques par manque d’informations, car c’est ce que notre système a développé et renforcé, les rendant ainsi dépendants.

Par un effet de renforcement mutuel, ce qui satisfaisait l’ensemble du système, car cela augmentait les besoins, générait des profits, et ainsi de suite, mais la vie réserve bien des surprises.

Rien ne s’obtient sans rien donner en échange, surtout lorsqu’il s’agit d’une simple habitude de consommation.

Nous sommes tous responsables, car pour éviter d’être dérangés par des enfants malades, nous refusons souvent d’admettre l’évidence, pour ne pas perdre un client exigeant, nous cédons à ses demandes.

Les conséquences de nos actions sur l’environnement

Notre monde est imprégné de toutes sortes de molécules, de germes, de bactéries, de virus, que nous avons contribué à créer et à propager. Nous pouvons créer les conditions favorables à notre propre destruction en agissant sans réfléchir.

Notre planète n’est pas folle, mais comme nous, elle peut le devenir si nous créons les conditions qui favorisent l’émergence de multiples facettes de sa personnalité.

Là où il n’y a pas de gêne, il y a peu de plaisir. N’ayons donc aucune gêne et venons caresser de nos doigts. Mais attention à notre réaction !

Ne soyons pas surpris du résultat, car si nous marchons la tête en l’air, la raison en est simple. Les premières molécules ont été conçues ailleurs que sur Terre, au cœur des étoiles, pour ensuite ensemencer toutes ces planètes. Pourrait-on dire que nous sommes un peu des extraterrestres ? La bonne blague !

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