Vous cherchez une escapade où patrimoine rime avec ambiance chaleureuse ? Ne cherchez plus.
En ce mois de juin 2025, Alloweekend vous propose une flânerie urbaine au cœur de Montpellier, entre places animées, ruelles médiévales, et couchers de soleil dorés.
Des musiciens de rue sur la Place de la Comédie à une danse de tango improvisée au Peyrou, en passant par les pique-niques sous les arches du viaduc, cette ville vous offre un décor où l’histoire ne dort jamais.
À chaque étape, retrouvez nos illustrations photos : lumières du soir, détails architecturaux, scènes de vie captées sur le vif.
Un voyage entre pierre, musique et moments suspendus, à vivre… ou à revivre à travers nos images.
La Place de la Comédie : le théâtre de la vie montpelliéraine
Surnommée l’Œuf en raison de sa forme ovale, la Place de la Comédie est le cœur vibrant de Montpellier.
Dominée par l’imposante Opéra Comédie, inaugurée en 1888, elle incarne le mariage du spectacle et de l’architecture.
En son centre, la fontaine des Trois Grâces (1794) attire touristes et photographes, fascinés par sa beauté néoclassique.
Les terrasses de cafés s’animent dès le début de soirée, bercées par les sons de musiciens de rue ou de danseurs de tango.
C’est l’endroit parfait pour prendre des photos, partager un verre ou savourer un dîner en terrasse.
À la tombée de la nuit, la place s’illumine, offrant un décor parfait pour une balade nocturne romantique ou festive.
La nuit tombe sur la Place de la Comédie
À la tombée du jour, la Place de la Comédie change de visage.
L’effervescence du jour laisse place à une atmosphère plus feutrée, presque magique.
Les lampadaires s’allument, révélant les façades haussmanniennes et l’architecture imposante de l’Opéra Comédie.
Au centre, la fontaine des Trois Grâces scintille. L’eau coule doucement autour des statues mythologiques, baignées de lumière dorée. Les passants s’y arrêtent, prennent des photos, s’assoient sur les rebords pour discuter ou écouter les musiciens de rue.
La place devient alors une scène ouverte. On y croise des jongleurs, des danseurs de tango, des enfants émerveillés par un magicien, des couples qui rient sous les platanes.
Les terrasses se remplissent lentement, les verres tintent, les serveurs filent entre les tables.
Les sons se mêlent : un violon à gauche, une guitare à droite, un saxophone un peu plus loin. Parfois, une chanson connue pousse les gens à fredonner ensemble.
Sous le ciel étoilé de Montpellier, la Comédie n’est jamais tout à fait silencieuse.
Elle respire, elle joue, elle vit.
Et sa fontaine, témoin immobile, regarde chaque nuit s’écrire dans le cœur de la ville.
L’Écusson : le labyrinthe médiéval
Le quartier de l’Écusson est le plus ancien de Montpellier, un entrelacs de ruelles étroites datant du Moyen Âge.
Son nom vient du vieux français « escuchon », désignant un blason, rappelant l’ancien plan de la ville.
On y entre souvent par la rue de la Loge, artère commerçante historique reliant le nord et le sud du centre.
En vous aventurant dans les ruelles, vous découvrirez la Place du Marché aux Fleurs, discrète mais charmante.
Un peu plus loin, la Place du Petit Scel, souvent appelée Place du Préou par les habitants, offre un coin tranquille pour pique-niquer.
Les hôtels particuliers comme l’Hôtel de Manse ou l’Hôtel des Trésoriers de France témoignent de la richesse de la ville aux XVIe et XVIIe siècles.
De l’Arc de Triomphe au Peyrou : noblesse et vues imprenables
L’Arc de Triomphe de Montpellier, construit en 1691, rend hommage à Louis XIV.
Son style classique rappelle celui de l’arc de Saint-Denis, avec des bas-reliefs glorifiant le Roi-Soleil.
Juste derrière, s’étend la Promenade du Peyrou, vaste esplanade royale aménagée au XVIIIe siècle.
C’est un lieu prisé pour jouer de la musique, danser, ou admirer le panorama sur les Cévennes.
On y trouve la statue équestre de Louis XIV, érigée en 1718, ainsi que l’imposant Château d’eau.
Relié au Peyrou, le viaduc des Arceaux (XVIIIe siècle), inspiré des aqueducs romains, acheminait l’eau depuis la source du Lez.
Sous ses arches, un marché paysan se tient certains jours, et l’ambiance y est authentique et chaleureuse.
L’Écusson la nuit : royaume des noctambules
Quand le soleil quitte les ruelles pavées de l’Écusson, un autre Montpellier se réveille.
Les façades anciennes se parent de lueurs douces, les volets vibrent sous les conversations, et les noctambules prennent le relais des flâneurs de l’après-midi.
Ici, la vie nocturne a du style et du caractère. On commence souvent la soirée en terrasse sur la Place Jean Jaurès, verre à la main, entouré du murmure des discussions. Les rires fusent, les verres tintent, la convivialité est spontanée.
D’autres préfèrent les bars cachés des petites rues, comme ceux de la rue de l’Ancien Courrier, nichés dans des caves voûtées ou derrière des façades discrètes.
Dans l’air flotte une liberté joyeuse. On croise des étudiants en quête de live music, des trentenaires venus danser, des artistes sortant d’une répétition. La rencontre à Montpellier est facile.
Certains dansent sur les places, d’autres improvisent un concert au pied d’un porche gothique.
On s’assoit sur les marches d’un vieux perron, un cornet de glace ou un sandwich à la main, et on regarde la nuit défiler.
La Place Saint-Ravy, la rue de l’Aiguillerie, ou encore les abords de Saint-Roch vibrent jusqu’à tard. On y refait le monde, on y partage l’instant.
Dans l’Écusson, la nuit n’est jamais une fin. C’est un nouveau chapitre, écrit au rythme de la pierre et des pas.
Montpelliérains : l’art de vivre en plein air
À Montpellier, la vie se vit dehors. Dès que le soleil brille — autant dire souvent — les Montpelliérains investissent les places, les terrasses, les rues et les parcs. Ce goût du plein air fait partie intégrante de leur art de vivre.
Le matin, on prend son café en terrasse, face à la Place de la Canourgue ou sur la très animée rue Saint-Guilhem. L’après-midi, on se donne rendez-vous pour flâner dans l’Écusson ou pique-niquer à l’ombre des pins sur la Promenade du Peyrou. Le week-end, familles, étudiants et retraités se croisent sur les pelouses du Domaine de Méric, baskets aux pieds ou guitare à la main.
À la tombée du jour, les rues s’animent : musiciens, artistes, danseurs s’installent. Certains dansent le tango, d’autres jouent de la musique, pendant que les passants s’arrêtent, applaudissent, ou prennent des photos.
Les Montpelliérains aiment la convivialité, les instants partagés, souvent improvisés. Ils transforment une simple fontaine ou un muret en scène ou en banc, un marché en terrasse à ciel ouvert.
Le climat, doux et lumineux, favorise cette culture du dehors. Mais c’est surtout une philosophie : ici, on célèbre le moment présent, ensemble, sous le ciel du sud.
