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BULLETIN

Secouez-vous ! Faites du sport pour votre santé physique et mentale

faire du sport
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Certains ont tendance à considérer la vie comme un sport, d’autres comme un jeu, d’autres comme un spectacle… chacun fera son choix en fonction de ses connaissances et de sa vision du monde. Cela dépendra en grande partie des capacités que l’on développé.
Concernant la pratique sportive, il y aura toujours ceux qui refuseront d’y voir une certaine utilité. Ceux là même qui préféreront renforcer leur idée du contraire, sous les prétextes qui leur conviennent le mieux.

  • Le sport, est-ce utile et peut-il apporter sa contribution à notre santé physique et mentale ?
  • Voulez-vous mener votre vie en fonceur, en champion ou plus tranquillement ?
  • Allez-vous considérer la vie comme un défi permanent ?
  • Faudra-t-il apprendre à se battre ?
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Sport et nature

Pratiquer du sport en pleine nature, est sans doute la meilleure des écoles. Dans la nature tout est changeant, il faut s’adapter en permanence et faire face. On commence par apprendre certaines règles que l’on doit absolument respecter sous peine de sanction parfois fatale. On y développe le sens de l’observation.

Une connaissance approfondie du milieu et de nous-même est toujours nécessaire. Apprenons à connaître notre propre technique, notre endurance, notre force, notre maîtrise, notre respect pour l’adversaire qui est dans ce cas la nature…
Nos limites pourront toujours reculer, mais chaque personne a ses propres limites. Elles résultent de nos propres peurs, comme la peur de la douleur, par méconnaissance de nous-même.
Approcher la nature, c’est un peu négocier avec elle, trouver un terrain d’entente. Il faut la considérer comme un partenaire avec partager un moment de plaisir et non comme un adversaire.

Dans une activité physique en pleine nature, en groupe, tout le monde s’implique face à un danger potentiel. On apprend à réagir rapidement et surement. On devient responsable de ses actes car ils peuvent avoir une répercussion sur l’ensemble du groupe. Tous les membres du groupe doivent participer. Certes celui qui sait et dont l’expérience est reconnue car il a la maîtrise, aura le privilège de se voir attribuer le rôle et le statut de guide. Car tout le monde lui fera confiance dans ce contexte, mais personne ne sera jamais à l’abri d’une erreur d’appréciation.

À la fin d’une période d’apprentissage, on commencera à repousser nos limites, on prendra plus de risques. Plus on les repousse plus on en retire du plaisir. Les difficultés sont des tremplins pour sauter chaque fois plus loin, et plus vous aurez de plaisir plus vous essaierez de repousser vos limites. L’ivresse qui en découle sera fantastique… C’est une passion parfois exclusive mais toujours dévorante, parfois une dépendance : un bien et un mal nécessaire.

Prisonnier de sa passion il préféra y vivre et y demeurer plutôt que de revenir dans un monde qui ne le comprenait pas…

Une culture de l’effort et du progrès

Pour évoluer, il faut savoir changer de direction et toujours faire l’effort nécessaire, pour assimiler un certain nombre de connaissances. Puis il faudra toujours tenter de les mettre en pratique car seul le résultat de l’expérience peut être gratifiant, s’il procure un réel bienfait pour soi et pour les autres. Le sport est une des clés du progrès.

Vous serez, cependant, toujours seul à prendre l’ultime décision : agir ou ne rien faire. Ou alors changer ou ne pas changer, on n’est plus dans les mots et il sera difficile de mentir dans l’action car ici tout peut se vérifier.
Les schémas, que nous mémorisons, pourront-ils se reporter dans notre existence de tous les jours ?

Il était difficile en sport de tricher, mais on a trouvé, grâce notamment aux hormones et à différentes molécules, le moyen de mentir à nous-même et aux autres. C’est une compétition dans laquelle on a mêlé aussi celle de la technologie avec comme principal objectif le profit ? À qui les victoires vont-elles profiter ?

Le stade, un univers clos et construit de toutes pièces par l’homme où l’individu a perdu le sens des valeurs de base et du jeu, car seul la compétition entre les individus règne en maître. Un reflet de nos sociétés, tout y est concentré, on y retrouve la corruption, la violence, la joie ….

Combien de personnes ont si peur de tout qu’elles ne vont jamais au contact de la nature. Elles préfèrent rester dans un monde confortable qui les rassure et les endort. Si ennuyeux parfois qu’elles vont bien trouver autour d’elles de quoi satisfaire leur appétit et elles iront souvent au plus facile…, une si jolie voisine ? Boire ou conduire il faut choisir, j’ai choisi… je marche à pied !

Un monde où la notion de désir disparaît peu à peu, nécessitant la prise de drogues diverses pour tromper la vigilance de notre cerveau qui réclamera sa dose de mouvement. Les voyages, que ce soit dans la tête ou dans la vie, sont une expérience si enrichissante car nous nous trouvons confronter à tant d’autres mondes.

Observez les jeunes et leur besoin de courir, de jouer, de bouger… Il ne faut pas oublier d’évacuer l’excédent de stress car le régime qu’on nous impose est si frustrant. Le rythme est si lent et les orientations si prévisibles, mais à l’âge adulte, les jeux de l’enfant prendront une dimension souvent beaucoup plus dramatique.

L’activité physique, le sport, est devenue une activité gratuite et un type de loisirs avec les progrès de la civilisation.

Le sport à travers l’histoire

La première civilisation fut la civilisation Crétoise. Puis vinrent les Grecs, fondateurs de la culture européenne. Ils eurent vers le VIe siècle avant notre ère assez de techniques et « d’esclaves  » (à notre époque peut-être ceux qui travaillent sans plaisir), pour avoir une possibilité d’accès aux loisirs.
Les seules occupations qui leur paraissaient dignes étaient la politique, l’art, la réflexion intellectuelle. Ils ont observé que le développement de l’esprit et celui du corps ne pouvaient être dissociés. Puis Rome a ensuite repris beaucoup de l’héritage grec, y compris l’idée que le corps et l’esprit progressent de pair. La conception de l’hygiène fut poussée à son maximum dans ces deux civilisations. Les « thermes  » où l’on pratiquait : les bains, les massages et les techniques de détente en étaient l’expression.

Pendant tout le Moyen Age, la dureté des conditions de vie et la brutalité des barbares, ignorants de tout, finirent par produire un mépris du corps. Beaucoup d’individus glissèrent dans un autre monde : celui de la spiritualité, leur dernier refuge, mais de façon excessive, oubliant le corps et ses nécessités. Le retour à une conception plus logique de la relation entre santé physique et santé psychologique, s’est fait très lentement. Malgré les progrès de la médecine, nos habitudes résistent à la vision de l’homme comme un tout.

À notre époque, une sorte d’idolâtrie du corps s’est emparée des populations. On est prêt à se faire rôtir au soleil, à accepter des régimes miracles, des thérapeutiques miracles. La chirurgie transforme les corps au même titre que de nombreux produits, parfois sans effort. On oublie l’essentiel qui est moins superficiel. Mais tout le monde veut être conforme à l’image que l’on donne de l’être humain dit « parfait ». Il reste un long chemin à parcourir pour atteindre un semblant d’idéal qui soit dit en passant ne se voit pas, donc peut difficilement se vendre.
À chaque époque correspond une idée bien particulière du corps.

Activité physique et biologique

Le Grec Hippocrate, père de la médecine, mort à 104 ans, avait décrit cette notion de bonne santé. Mais il a fallu attendre la science contemporaine pour commencer à comprendre les mécanismes de notre corps.
L’organisme est un tout, mais c’est surtout un ajustement complexe de système aux rôles précis, hiérarchisés et interdépendants. Les os, les muscles, les organes … sont constitués de tissus spécialisés : ceux-ci, de cellules qui représentent une véritable usine biochimique.

En descendant dans les « niveaux d’organisation biologique », on découvre les grosses molécules vivantes qui transforment les substances inertes, comme le carbone, l’hydrogène, les métaux, par échange d’électrons.

La vision moderne de la vie fait apparaître deux principes de base :

  • Chacun est lié à l’ensemble de l’environnement. Nous sommes en rapport avec l’atmosphère par notre peau ; en rapport avec les substances nutritives par notre système digestif ; en rapport avec les bactéries et virus par notre système immunitaire, en rapport avec notre « milieu social  » par notre système nerveux supérieur : intelligence, mémoire, affectivité
  • Nous sommes une synthèse individuelle dont le codage génétique fait notre caractéristique.

Cependant, quoi que nous fassions nous consommons de l’énergie. L’énergie est produite par la combustion, en présence d’oxygène, de glucose mis en réserve dans les cellules. Quand ce travail est de courte durée, le glucose et l’oxygène stockés dans les cellules suffisent. Mais, lorsque nous devons assurer un effort de longue durée, marcher, accomplir une tâche durant plusieurs heures, les cellules doivent être nourries. Le sang fournit les substances nécessaires que l’appareil digestif a stocké (dans le foie, les graisses) et l’oxygène que les poumons ont extrait de l’air.

La vie est tenace, aussi elle s’efforcera de durer jusqu’à la limite extrême de la tolérance ; cependant une personne incapable d’un effort soutenu, qui « se fatigue vite », est forcément en mauvaise condition physique.

La bonne santé se caractérise par : une bonne capacité de travail avec un temps de récupération court, un fonctionnement des organes sans douleur. Il faut développer une bonne résistance aux agressions de « l’environnement ». Le principal facteur à prendre en compte semble être l’âge. Plus on vieillit, plus on se structure et moins on sera capable d’adaptation. La capacité de travail physique et intellectuelle décroît.

Des enquêtes montrent que :

  • La rapidité et la force sont au maximum entre 20 et 25 ans ;
  • L’endurance est à son maximum entre 25 et 35 ans. La « forme » dure donc, bien peu de temps.

Le sport à tout âge

Un homme de 50 ans a perdu un quart de sa capacité d’augmenter son métabolisme énergétique, c’est-à-dire d’accroître son potentiel physiologique (force, résistance, vitesse, etc.) par rapport à celui de 25 ans. À 60 ans, cette capacité a diminué d’un tiers et continue à décliner avec les années.
Pour maintenir sa capacité des 30 ans il faudrait passer le plus clair de son temps à s’entraîner. Les vaisseaux sont moins élastiques, le cœur se fatigue plus vite. Les échanges cellulaires qui assurent la vie de l’organisme sont donc moins complets. C’est le processus de vieillissement dont les signes extérieurs sont une diminution de la musculature, une augmentation de la masse graisseuse… On pense qu’un médicament « miracle » pourra changer les choses de même qu’une hypothétique manipulation génétique ou un apport d’enzyme miracle « protecteur » ou l’apport d’hormones qui créera un déséquilibre supplémentaire s’ajoutant aux autres dus à notre environnement.

Lorsque le désir ne sera plus là, on mourra par abandon de soi. Parfois dans l’incompréhension mais le plus souvent dans la démence, notre dernier refuge sera notre imaginaire. On avait observé en Suède que des sexagénaires étaient parfois meilleurs bûcherons et meilleurs athlètes que des garçons de 25 ans.

L’exploration spatiale a entraîné une rigoureuse exploration des capacités humaines. On pouvait supposer que les plus aptes à survivre dans des conditions si particulières seraient les plus proches de leurs formes maximales. Ces hommes, les cosmonautes, subissent un entraînement qui développe leur puissance physique et intellectuelle. L’Américain Walter Schirra avait 45 ans; son homologue russe, Beregovoï, 47 ans.
Ont-ils des dons ? Ou simplement gèrent-ils mieux leur capital physique, une adaptation progressive par suite d’un entraînement rigoureux et constant ?

Le sport, ou l’art de s’entraîner

Des études comparatives, entreprises en Allemagne, montrent que la 2e hypothèse est la plus probable. Certes, certains auront plus de prédispositions, mais, même dans ce domaine, on voit que c’est la volonté, l’effort et le travail qui priment. Même si cette vision ne nous convient pas, c’est une réalité.

Un groupe de 1600 hommes entre 40 et 84 ans, et de 100 femmes entre 32 et 52 ans, gymnastes amateurs confirmés, a effectué les exercices classiques. Puis, un groupe d’étudiants composé de 400 hommes et de 100 femmes, ne pratiquant pas cette discipline sportive, âgés de 18 à 22 ans, a fait les mêmes exercices. Seuls 27 d’entre eux (21 hommes et 6 femmes) ont été capables d’égaler leurs aînés.
Les étudiants n’étaient évidemment pas atteints de sénilité précoce. Ils étaient seulement des sédentaires, de type courant, alors que les gymnastes avaient cultivé au maximum leurs capacités physiques.

On sait que lorsque l’entraînement est poursuivi, le déclin de l’efficacité physique est fortement ralenti. Il est, donc, essentiel que l’entraînement physique et intellectuel soit prolongé aussi longtemps que possible. Lorsque le corps n’est pas affaibli, des durées minimes d’exercices donnent des résultats surprenants.

Ce qui compte dans la pratique du sport, c’est la régularité, l’augmentation progressive, l’accoutumance.

Un groupe d’infirmières passe par un entraînement spécialisé d’une minute par jour. Au bout de trois mois et demi, la force et l’endurance des muscles du dos avaient augmenté de 20 %. Cela peut laisser rêveur.

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Pratique du sport

La place du sport dans nos vies

Pourquoi y a-t-il alors, encore si peu d’adeptes dans la pratique du sport ? Sans doute parce qu’il existe encore et toujours cette opposition entre « esprit et corps », une ignorance totale et parfois fatale du fonctionnement du corps humain.
On préférait autrefois les femmes grassouillettes à la peau blanche. Puis sautant dans l’excès contraire, le squelette a été à la mode. Maintenant on prône des formes plus exagérées. On intervient chirurgicalement sans s’occuper du ressenti profond que peut entraîner cette recherche de la « beauté ». Notre image conviendra-t-elle aux autres ? Est-elle en adéquation avec les images véhiculées et établies par notre environnement de façon insidieuse (télévision, journaux, pub…) ?

Si la réponse est négative, il en résulte des pensées négatives qui provoquent : angoisse, dépression, aggravant le « faux problème ». La mode permet d’être différent des autres à un moment donné. Elle cherche à montrer une autre voie aux autres, c’est savoir se démoder par rapport aux normes établies. Mais la maigreur, comme la graisse, nous éloigne de l’état d’équilibre.
Trop nourrie, trop chauffée, trop sédentaire, trop stupide, notre civilisation agonise. Mais il ne faut pas abandonner ce chemin prôné à grands renforts de pub par les grandes entreprises. Un corps gras est inefficace, car son potentiel énergétique est moindre. L’embonpoint est maintenant une « maladie ».

La gymnastique, adaptée à chaque individu et quotidiennement pratiquée, est le remède à ces inaptitudes. Elle modifie l’organisme, utilisant l’immense supériorité du corps humain sur la machine, son intelligence serait ses capacités d’adaptation et de plasticité.

Le docteur Brandt avait étudié les liens de l’éducation physique et de la biologie :
« Contrairement à une machine pour laquelle les phénomènes déclenchés seraient toujours les mêmes avec les mêmes causes, l’organisme biologique reste modifié par le passage des processus enchaînés et dans le sens aussi d’une facilitation ultérieure à l’égard de tout processus déclenchant de même « nature »; multiplicité des causes et perpétuelle adaptation, parfois consciente et souvent inconsciente. »

La bonne forme serait le résultat, non pas d’un engouement passager pour un sport ou un régime mais une habitude volontaire. Hantés par la graisse, certains ne pensent plus que « calories ».., régime yo-yo. . Les exercices qui constituent la mise en train déclenchent des processus d’adaptation qui créent un état d’équilibre. Et les réactions d’adaptation créent chaque fois un nouvel état d’équilibre correspondant à un état de fonctionnement nouveau.
L’organisme accomplit donc des progrès au cours de chaque entraînement. En cultivant notre forme, nous trouvons un poids adapté à notre propre structure corporelle. Le plaisir de pouvoir compter sur une bonne biomécanique. Des muscles bien développés et un corps souple nous permettront de courir, de bouger et de remplir des tâches multiples. Prendre soin de son corps passe par la pratique su sport.

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