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BULLETIN

Une longue préparation pour des sentiments aboutis

Sentiment
Sentiment

CODAGE, HABITUDES, NÉGOCIATION,CHANGEMENT, INDIVIDU En SOCIÉTÉ

Quoique l’on fasse, que l’on voit, que l’on entende, que l’on sente, que l’on goûte ou que l’on touche, on éprouvera toujours des sentiments, parfois mitigés, partagés, aigus … de joie, de peur, de haine, d’envie, de bonheur, de méfiance, …

Les sentiments sont essentiels à notre développement, si souvent imbriqués à nos souvenirs, ils nous aideront à ne pas oublier, à nous raccrocher à la vie si nécessaire ou à ne plus vouloir y demeurer.

Quoique l’on fasse, il faudrait le faire avec intensité, avec passion pour ressentir un peu plus profondément ce que l’on touche et pour transmettre un peu de ces sentiments que l’on peut éprouver. De cette terre, qui nous coule entre les doigts et dont l’odeur nous rappellera le passé.

Cette terre est imprégnée de sens. Imaginez le sentiment de plénitude, de bonheur que certains peuvent éprouver à avoir réussi ce pour quoi ils ont travaillé durement. De cette passion qu’ils ont su communiquer à cette terre, qu’ils ont enrichi. Ne nous envolons pas car les problèmes et les difficultés sont à l’horizon… les loups ne sont pas loin et les vautours tournoient car ils veulent aussi leur quote-part… la jalousie et l’envie feront leur chemin.

Codage

Scène de vie : Je sens tout ce monde qui m’entoure et que je ne connais pas, car je ne vois pas encore, je cris mon désarroi car j’ai soif… mais personne ne comprends ce que je réclame, enfin une odeur connue qui va me réconforter et me donner ce que je voulais…

Les mois ont passé, je reconnais tout ce monde qui m’entoure. Je voudrais pouvoir sauter et partir explorer ce que j’aperçois et que je ne connais pas, qui me fait un peu peur et me stimule, mais mes petites jambes refusent encore de m’obéir.

Celui que je vois et qui fait parti de mon univers me resemble car il a un peu ma taille mais il court déjà. Je vais essayer de bouger et me lever, cette grande dame qui s’appelle maman vient m’aider.

J’avance, je tatonne, je tombe, cela fait mal, elle me console, j’hésite mais je repars quand même, un grand bonheur m’inonde car ces cris et ces applaudissements me portent. Je suis ravi de toute cette attention et ce regard que l’on me porte et m’encourage à continuer sur ce chemin, enfin je vais pouvoir aller toucher ce qui me tente.

On va être gaver de c’est bien, c’est mal … c’est propre, c’est sale… cela se dit ou cela ne se dit pas… Combien vont vouloir nous donner des leçons ou parfois ne rien dire alors qu’il le faudrait.

Combien de frustrés, de complexés, d’indécis… ou dits normaux ( curieux terme et curieuse normalité que d’aliéner toute sa vie à être conforme aux normes du groupe auquel on est supposé appartenir ! ) vont plus tard nous donner des conseils ( on en attend tant de certitudes pour être rassuré sur notre prise de décision incertaine ) alors qu’eux-mêmes souvent n’auront jamais été capables d’affronter la réalité et les problèmes qu’ils prétendront nous faire affronter, mais peut-être en seront-ils plus proches que nous … Il faudra savoir secouer cette gangue, cette chape de béton qui pourra peut-être nous entraîner et nous conduire au fond de l’eau, là où l’on croise tant de monde !
La vie que certains vont vivre en se réfugiant là où ils se croient le plus à l’abri, mais pouvaient-ils réagir autrement ?

Celui qui me ressemble me rassure, mais il profite de mes instants d’évasion pour s’installer confortablement sur cette objet dans lequel je me trouvais quand je ne pouvais pas marcher.

Il s’appelle.. mon frère, et s’empare de tout ce qui est à moi dès que je tourne le dos. Je me jette sur lui mais il est plus fort et en profite, je crie pour que l’on vienne à mon secours. Maman arrive et nous parle en termes étranges, de partage…de jouets communs, d’échange …

Je ne l’entends pas toujours de cette oreille mais je dois plier à ce que l’on me dit au risque d’être puni. Il est moins téméraire ou peut-être le suis je un peu plus mais rien n’est encore établi et construit.

Il hésite là où je fonce inconscient, il ne fait rien car il calcule trop et du coup il hésite.. là où je tente l’expérience au risque de me faire mal, ainsi qu’aux autres ou d’être puni mais qu’importe, tout semble si intéressant ….

Là ou il avance lentement, je cours… là ou il apprend, je fais une expérience, j’explore, je démonte…une question de rythme de travail, d’approche de la réalité, il ne recherche pas les mêmes sensations que celles que je désire…. tout ceci constituera un drôle de décalage à la source de nos oppositions et de nos discussions très animées et sans fin.

Plus tard il ira se réfugier dans un monde curieux celui du travail, là où il semble qu’il y ait moins de risque mais si souvent plus de contraintes car tant de choses imposées, interdites, censurées …dans son cadre spécifique de travail. Avec l’impression de faire un sacrifice car il en retirera juste une compensation financière et/ou carriériste et n’aura pas le même plaisir, là où je ferais les choses avec passion et de façon désordonnée à son entendement… mais on pourra toujours se comprendre et accepter nos … inégalités. Évitons de généraliser et d’étaler ce petit cadre de vie.

Le milieu familial, social, culturel, religieux, éducatif, puis scientifique, politique, …, autant de milieux qui ont et auront, par effet de renforcement, d’inhibition, de pression… une importance capitale sur notre développement, par leur incidence majeur, mais aussi leur interdépendance, ils sont à la base de notre conditionnement, de nos choix présents et de nos orientations futures. Les valeurs qu’ils représentent seront inscrites dans nos programmes de pensée, mais n’étant pas un buvard parfois la réaction sera à l’opposé de celle tant désirée par notre propre entourage.

Les milieux dans lesquels vous avez été le plus immergés, ont-ils su vous ouvrir sur le monde ou au contraire vous ont-ils enfermé dans le leur ?

Êtes vous toujours sous influence ?

Quelle ont été les « politiques » : familiale, éducative, religieuse, sociale ?

Là, je risque de basculer dans un discours « politi chien passe, la longue caravane reste » et le terrain est miné. C’est un de ces milieux où l’on a toujours des intentions louables mais le résultat est si loin des espérances. La « promesse » et la manipulation font parties du jeu. Le jeu est-il sous le coup de « la loi d’un grand nombre ». Un nombre dont la valeur tient en ces mots : qui va défendre au mieux mes intérêts. Malgré tout, il faudrait être fou pour s’allier à une personne qui irait contre nos intérêts, contre nos habitudes de consommation, contre l’amélioration et l’embellissement de l’environnement tel qu’on le conçoit.
Alors faites vos jeux : le court terme, le moyen terme ou le long terme ? Qu’allons-nous y gagner ?

Nous sommes tous guidés par notre inconscient, nos désirs, nos pulsions, c’est dans notre nature. Mais, notre codage est là dès notre naissance pour nous rappeler à l’ordre et nous interdire le plaisir, nos pulsions premières. Nous empêcher de toucher à tout, et nous autoriser certains gouts.

Que de frustrations vont en découler, parfois mêlées de sentiments de colère, de douleur… parfois transformées en sentiments plus profonds. Bien que si le plaisir des autres nous a été imposé par la force, le résultat est si prévisible. Un être si mal construit, avec de mauvais repères ou si peu, finira par se retourner parfois contre ceux ou celles qui l’ont détruit … apprendre à relativiser, à concilier…

L’enfant va très vite noter que pour avoir droit à certains plaisirs, dans ce nouveau monde qui l’entoure, il faudra qu’il aille contre sa nature profonde, sauf si personne ne lui interdit rien ou a tendance à lui donner tout ce qu’il désire.

Sa stratégie va consister à voire les limites qu’on lui fixe et qu’il ne doit pas dépasser pour être dans la « norme », comment pourra-t-il contourner cet obstacle que l’on peut représenter parfois … Il ne sera pas facile de lui montrer la vraie valeur de certaines limites.

Il va donc devoir admettre ces limites à ne pas dépasser en société et développer des habitudes. Autant de réactions de sa part qui feront de lui un buvard ou un réactionnaire, un conformiste ou une anticonformiste, un soumis … ou un singulier mélange des genres.

Il semble que la plus grande difficulté soit de nous opposer au désir d’établir notre dominance sur les autres pour satisfaire, au travers des plaisirs qu’ils nous procureront, à nos pulsions premières.

Que ce soit, directement ou indirectement, dans notre famille, à notre travail… en fait, au travers du pouvoir que l’on pensera détenir. Un pouvoir que l’on croira détenir aussi avec l’argent, un pouvoir si illusoire qui peut nous rassurer.

On cherchera par ce biais à acquérir, à posséder tout ce qui se trouve sur le territoire que l’on considère comme étant le nôtre pour notre seul plaisir.

Ceux qui se trouvent sur ce territoire et subissent ce pouvoir, ou penseront le subir, réagiront parfois. Ils auront tendance par leurs réactions à s’opposer à cette dominance. Leur désir de rétablir un équilibre qui ne sera que le leur, tendra vers un nouveau déséquilibre. Une courbe chaotique est irrégulière, incertaine nous mènera là où nous n’aurions peut-être pas choisi d’aller…

Faire des erreurs quoi de plus naturel, tant que l’on a pas la connnaissance on ne peut pas avoir conscience. Être coupable c’est quand on a pris connaissance, donc conscience, et que l’on continue d’agir de la même façon, dans la même direction. Se sentir coupable, c’est peut-être, ne pas vouloir se regarder en face. Ne pas oser affronter notre propre personne, une personne qui pourra nous porter tort si on refuse de la connaître.

Il faudra remonter à notre enfance, pour prendre le chemin qui nous a pu nous conduire peut-être dans cette impasse.

Il n’est pas facile d’être honnête avec nous-même, avoir le courage de se regarder en face, connaître notre vraie valeur et non pas celle que d’autres personnes peuvent voir en nous.

Mais la plupart des gens se connaissent bien, ils connaissent leurs défauts et leurs qualités mais peuvent-ils changer ?

En agissant toujours dans la même direction, car l’effort qu’il nous en coûterait pour changer peut nous sembler trop important, ne va-t-on pas tenter d’oublier ce qui nous dérange par tous les moyens et souvent de n’importe quelle manière. Effacer de notre vue ou de notre vie, ce ou ceux qui nous gêne, parfois un peu nous-mêmes, pour pouvoir continuer d’agir toujours de la même façon. Ce qui nous évitera de changer la moindre de nos habitudes.

On trouvera toujours des prétextes à nos comportements et on se donnera si souvent bonne conscience, ce qui est en soi une bonne réponse parfois, pour la survie d’une personne ou d’un système.

Un petit travail sur nous-mêmes, est toujours nécessaire.

Au risque de nous blesser mutuellement, quels complexes avons-nous pu développer ?
N’a-ton pas sacrifié notre liberté au profit d’un trop de confort, des apparences, de notre image ?
Ne sacrifie-t-on pas, aussi, nos vraies valeurs ?
Ne ferme -t-on pas les yeux sur biens des réalités ?

Nos Habitudes

Les habitudes, c’est le propre de notre fonctionnement cérébral, feront de nous si souvent une parfaite machine robotique de guerre, de paix… cela dépendra de la façon dont s’est construit et dont on n’a si peu conscience.

Cependant, comment serait-il possible de progresser autrement, d’aller plus vite, de raisonner plus vite, de réagir plus vite, sans ce type de fonctionnement, grâce aux repères qui sont nos marques sur un parcours connu. Nous permettant également de voir nos progrès mais si souvent, de ne plus rien voir d’autre.

C’est, donc, un piège car dès que l’on s ‘arrête, dès qu’on ne lui montre plus autre chose, alors notre cerveau pourra ne pas comprendre, lorsqu’il sera confronté à ce qui est nouveau, à d’autres réalités qui le dérangeront, le surpendront, l’étonneront … sa réaction sera le plus souvent le repli sur soi, le rire, la fuite ou la guerre.

Nos habitudes, dont nous sommes un peu les esclaves, constituent un bon système de protection mais si peu adaptable, dès lors que l’on sort du contexte dans lequel on les a développées.

C’est pour cela que nous avons 2 hémisphères cérébraux, dont chacun travaille et, en principe, veille à notre équilibre pour le plus grand déséquilibre de celui ou de celle qui peut nous observer !

L’homme peut être considéré comme une « machine » extraordinaire par son intuition, son imagination, sa capacité à rêver, son désir de croire, ses désirs, sa conscience, sa curiosité, sa capacité d’abstraction …, ses sentiments, son ennui, sa lâcheté, sa gourmandise, sa peur, sa mortalité … !

Tous ces traits de notre personne ont une réelle utilité.

Ils peuvent devenir notre force ou notre faiblesse, cela dépendra du contexte, de notre âge et de notre expérience, si l’on veut encore prouver que l’on est capable de … !

La mortalité, la peur de souffrir, l’ennui, la conscience, l’espoir… Pouvait-on imaginer une meilleure combinaison pour que l’individu ait le désir de progresser ?

Se peut-il que cela devienne le meilleur piège si on lui retire tous ses désirs puisque avec l’argent, on pourra posséder tout ce que notre système nous offre du moins on le croit, enlevant ainsi toutes espérances ?

Souvent, on ne supportera plus certaines petites habitudes que l’on observe chez les autres. En même temps, les nôtres nous rassurent car elles nous évitent d’être dérangé. Elles nous permettent de nous retrancher derrière nos automatismes quand on est dérangé par quelque chose d’inattendu. De ce fait, elles pourront aussi devenir intolérables chez les autres.

Un vrai dialogue de sourd !

Alors : réalité ou cauchemar ? À nous de choisir !

Nous vivons tous avec notre conditionnement, créé par notre mode de vie : dans notre travail, notre alimentation, nos activités, nos lectures, les enfants que l’on doit aider à grandir au mieux, un long et méritant travail, sans doute le plus difficile. Il sera donc impossible de ne pas entrer dans une routine « normale ».

Des habitudes qui sont, parfois, une aide pour apprendre aux plus jeunes les « règles » à avoir en société et là est toute la difficulté. Comment leur apprendre bien ce que l’on aura peut-être vécu en mal par manque de réaction ou par suite d’une mauvaise interprétation ?

Avons-nous créer des automates qui voudront censurer, interdire, dénoncer… ce qui sort de leur modèle de référence, ce qu’il est convenable de dire, de faire, ce qu’il faut cacher, ce qui dérange l’image de ce « qui est bien » ou ce « qui est mal »…

Si l’on veut agir de façon démocratique il faudra tenir compte de leur personne, l’éducation n’est pas une prison. Il faudra discuter sans cesse et savoir montrer par l’exemple parfois, la nécessité de la politesse qui n’est pas qu’une marque de respect mais aussi une ouverture de soi sur les autres. Tout ceci est tellement… vieux pôt !

Il faudra prendre du temps et si l’on passe le nôtre à courir après ce que l’on nous a appris à faire et que le narcissisme parental nous a parfois poussé à faire, alors le piège se referme car c’est de notre inconscience que jaillira leur irresponsabilité. Un piège, où l’individu devrait reconsidérer ses valeurs personnelles et non pas uniquement celles de son portefeuille.

Aussi dès que l’on obtient suffisamment d’argent pour réaliser nos « rêves » ou ceux induits par notre entourage, notre milieu social… dès que l’on atteint cette limite que l’on s’est fixé et qui représente notre réussite sociale, on se pose sur un « acquis », on n’entre plus aucunes nouvelles cartes …

Si de plus notre société nous contraint par les règles qu’elle fixe à ne pas dépasser certaines limites, je vous laisse songer aux conséquences et les refuges où chaque individu ira s’abriter compte tenu de ses habitudes.

Devenant une machine parfaitement conditionnée qui ne réagira qu’aux stimulus connus, on s’éloignera de la réalité. On aura alors tendance à attaquer celui que l’on considèrera comme dangereux pour notre intérêt, on s’opposera au changement d’où qu’il vienne car on aura peur de perdre ce que l’on possède, un réaction si animale.

Même une bonne habitude pourra donc devenir notre pire ennemi car elle risque d’être inadaptée à la situation présente, le contexte étant rarement le même. Mais quand on voit les efforts qu’il faut déployer pour acquérir de bonnes habitudes, il serait dommage de tout changer !

Il faut les faire évoluer sans cesse. Rien n’est jamais acquis, le croire revient à croire que le monde du vivant est capable de demeurer statique, croire que l’on peut suspendre l’effet du temps.

Les habitudes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, sont ignorées en tant que telles par notre cerveau qui ne les conçoit que dans le cadre du plaisir qu’elles nous procurent, même si chez les autres elles ont un effet contraire. Le cerveau lui ne conçoit l’existence que dans le cadre du plaisir, quand il n’y a plus de plaisir, le désir de vivre risque de s’atténuer.

Commes nos habitudes nous ont donné du plaisir et nous en donnent encore, il sera très difficile de s’en défaire.
Nous les conservons comme les meilleures choses que ce monde puisse nous offrir. C’est du moins ce que l’on croit et si elles se sont transformées en passion. Elles seront si fortement ancrées que nous en serons devenus dépendants, alors s’en séparer sera vécu comme une immense douleur et on ne consentira peut-être jamais à s’en défaire !

Reste-t-il, donc, à établir de bonnes habitudes dès l’enfance ?

Donner pourra tant de fois contribuer à renforcer une mauvaise habitude qui se transformera en une simple habitude de consommation et d’autant plus vite si on a le sentiment que tout est gratuit .

Pour sortir des habitudes, certains vont cultiver une image différente en apparence, mais leur différence deviendra aussi leur habitude personnelle. Ils essaieront de choquer par leur propos ou leur tenue, mais on finit si souvent par s’enfermer dans un discours qui deviendra banal dans le temps.

L’apparence est aussi futile qu’agréable à voir et l’évolution s’est toujours faite vers la recherche de la beauté intérieure et extérieure, où sera le reflet de votre âme ?

Si nous décidons de supprimer une habitude, par besoin notre cerveau tentera de compenser ce mal vécu, cette perte de liens vers un autre objet ou une autre personne, vers un autre chose pour se protéger. Il ira au plus simple puiser dans notre mémoire une autre habitude, que l’on a déjà acquise, bonne ou mauvaise. Les souvenirs seront souvent notre refuge et si on les faisait revivre ! Terrible ….ou merveilleux .. ?

Partir dans la nature c’est rompre avec nos habitudes, au bout de quelques jours, on pourra se rendre à quel point on est conditionné, car notre monde nous manquera de plus en plus, même si au départ on le considérait comme étant le pire. Au retour, il sera le meilleur des mondes et on appréciera tout ce qu’il nous offre. Puis tout repartira dans l’oubli. Certains n’arrivreront jamais à s’en séparer et ils recréeront toujours leur monde ailleurs. La contagion aura atteint la majorité des personnes exposées….

La base de la croissance et du développement de l’individu est à la fois source, fleuve et retour à la source, un aboutissement et un développement enchaîné de l’intelligence. Un enchaînement de circonstances favorables à notre développement ou son contraire. Tout cela dépend de nos capacités à transformer, à créer, à ne pas nous prendre pour les meilleurs mais au contraire à vouloir sans cesse nous renouveler. Il ne faut pas se leurrer seuls les individus ou les sociétés commerciales ou non qui consacrent du temps à la recherche, quelle qu’elle soit, sont susceptibles de progresser, dès que l’on se pose un décalage s’opère et une inégalité se crée qui ira en s’accentuant.

Respect – Tolérance

Que représentent ces 2 mots, leur accordez-vous de l’importance et une certaine « valeur ».
La condition d’existence et de développement de ces 2 mots dépendrait-elle surtout de vous, de ceux qui nous regardent ou de ce que nous allons créer par nos interréactions mutuelles ?

Le respect :

Est-ce uniquement un sentiment qui porte à traiter les autres individus ou nos adversaires comme nous aimerions que l’on agisse avec nous-même ?

Comment traitons-nous notre personne, avec respect ? Quels sont nos habitudes ?

Le système ou toute personne qui veut changer mes habitudes et décide à ma place qu’elles sont mauvaises, ce qui resterait à me démontrer, ne me respecte pas, donc ….

Avons-nous pris l’habitude de tricher, donc de nous mentir ?
Si nous n’avons que peu de respect pour nous-même, comment allons-nous traiter les autres individus ?
Peut-on respecter, celui ou celle que l’on ne connaît pas, avec qui l’on a peu de contact ? Se connait-on suffisamment?

Si nous avons le sentiment ou la certitude que ce que nous faisons à plus d’importance que ce que fait une autre personne, alors ne risquons-nous pas de bousculer tout le monde ?

Pouvons-nous croire que nous prendrons, ensuite, le temps de les écouter et de voir ce qu’ils font ?

Si finalement, nous avons le sentiment d’avoir plus d’importance qu’un autre, n’allons nous pas tenter de nous imposer dès que nous en aurons l’occasion ?

Un exemple: Les fumeurs ont-ils du respect pour eux mêmes et les autres ? D’où la nécessité des lois pour obliger les uns à respecter les autres, des lois si peu respectées et cause de tant d’oppositions, et dans ce cas juste pour une »seule et mauvaise habitude établie dans l’enfance et devenue dépendance ».

Le résultat finale sera celui que l’on connait pour le grand nombre, la maladie. Mais il y en a tant qui préfère aller toucher du doigt, car la maladie ne représente rien tant qu’on n’en a pas fait l’expérience, c’est juste une vision lointaine, incertaine et les malheurs sont toujours pour les autres.

Ceci préfigure très vite les limites de ce môt tant employé et si mal … négocié.

La tolérance :

Est-ce admettre la différence, savoir admettre l’autre et son existence tel qu’il est, se mettre à la place d’autrui, admettre ses concepts et en discuter, savoir redescendre au niveau de compréhension d’un tiers, se mettre à ses cotés, faire évoluer celui qui a moins de capacités, sans délaisser les autres, bien entendu ?

Mais dans la réalité, tout cela n’est-il pas qu’un vague discours ?
Peut-on et doit-on avoir du respect pour celui qui n’en a pas pour nous ?
Doit-on respecter celui qui est intolérant ? Doit-on apprendre à pardonner puisque le respect passe par la connaissance ?

Sans tomber dans l’excés : n’y a-t-il pas une limite à la tolérance quant on sait que si on tolère « un mauvais usage quelqu’il soit « , cette tolérance par les habitudes qui vont s’instaurer risque de rendre notre « monde » intolérable ? N’a-t-il pas déjà évolué un peu dans ce sens ?

Le plus inacceptable, c’est ce que certains individus vont souvent faire d’eux-mêmes, sans le savoir car ils ont commencé si jeune, à cause parfois de ce sentiment d’abandon… Ils vont s’auto-détruire en consommant toutes sortes de drogues autorisées ou non, un système des plus pervers s’est installé progressivement, par laxisme, égoisme, lacheté, refus de dialogue. Cela n’a-t-il pas commencé souvent au sein du milieu familial pour s’éviter un travail nécessaire.

Devrait-on se battre contre celui ou ceux qui n’ont ni respect ni tolérance ? Seriez-vous prêt à défendre ces valeurs ? De quelle façon et par quels moyens ?

Doit-on donner les moyens (comme la parole…) à celui qui n’en a pas pour se battre, selon les règles des milieux dans lesquels il évoluera ? La parole n’est-elle pas l’arme la plus redoutable qui soit, pour introduire le doute, calmer le jeu en plaisantant, déclencher la guerre ou rétablir la paix, modifier le contexte.

La parole n’est-elle pas aussi le meilleur moyen de défense. Pourra-t-elle toujours demeurer le meilleur moyen de communication ?

Du fait de notre éducation, et comme chacun est différent ; les individus n’auront jamais tout à fait, ni les mêmes valeurs, ni les mêmes croyances, ni les mêmes envies, … et, c’est tant mieux, sinon comment pourrions-nous progresser, changer, confronter nos idées et réaliser nos désirs. Cependant celui qui a été éduqué dans la confiance ou la méfiance devra forcément se méfier de ces excés de confiance ou de méfiance. Combien vont en abuser ?

Selon les milieux dans lesquels on a évolué depuis l’enfance, des sentiments divers se sont développés mais aussi des frustrations et des complexes.

Dans votre entourage, à l’école ou à la maison, on a pu développer chez vous un sentiment d’infériorité, de supériorité, d’abandon, d’insécurité ….. par des paroles ou des gestes inadaptés à la situation. Favorisant en fonction de notre caractère le développement d’une personnalité qui pourra être difficile, aggressive, accusatrice, rigide, inquiète, timide, dépressive, raleuse … il y en a vraiment pour tous les gouts et dans tous les « palais »!

Que va-t-il advenir à l’age adulte ?

Et si par hasard il advenait que on occupe un poste de travail, non pas fonction de notre réelle valeur, de nos compétences et de nos valeurs humaines, mais fonction de « copinages » divers, de tromperie envers nous-même et les autres ?

Allons-nous avoir le sentiment d’être redevable à un tiers, allons-nous lui refuser ensuite, notre accord ou notre désaccord, lui fournir notre aide ou ne pas céder à sa requête, et si elle est justifiée à nos yeux ?

Mais quel sera le résultat aussi si vous n’êtes qu’une machine juste programmée pour ce poste, mais sans aucun sentiment ? N’allez-vous pas agir et défendre les intérêts de ceux qui vous payent ?

Allez-vous tenter, d’imposer, aussi, en fonction de certains ressentiments passés, les idées que vous n’avez pas su ou pas pu défendre par un manque de courage, de confiance en vous… ou par suite d’une mauvaise interprétation ?

Allez-vous imposer tout ce que l’on vous dira de faire, puisque vous vous sentez à l’abri, derrière une loi, un statut, un rôle, une fonction… ?

Vos choix ne sont-ils pas ensuite être un peu influencés par vos sentiments personnels et vos ressentiments, ce que dégage ou représente la personne en face de vous, en fonction de votre propre vécu, de votre enfance et de ce que vous avez ressenti à cet âge, si cette silhouette vous rappelle un mauvais souvenir … ce qui a laissé l’empreinte la plus profonde ?

Difficile de rester neutre, préjugé ou réalité ? Pouvons-nous faire abastraction de tout ce qui a été cité surtout selon l’incidence qu’aura ce choix sur le futur, ce qu’il impliquera sur notre vie ou celles des autres.

Le choix : cruel dilemme et gand bonheur à la fois. Le choix deviendra-t-il sanction ou récompense.

Toute la difficulté et le piquant de la vie !

Quels choix et quelles limites ne pas dépasser, à nous de les fixer seul, à deux, à trois ou plus si nous pensons que c’est possible, avec notre conscience et notre codage mais si souvent avec inconscience.

Une négociation « ardue » va, donc, s’engager, tout au long de notre vie.

La nature nous a fait un don incroyable, qui n’est pas exclusif à l’homme, ainsi on peut commencer à développer le rire et l’humour dès notre plus jeune âge.

Jouer avec les mots et son corps, être un clown quoi de plus naturel en somme.

Le rire est un besoin indéniable, une de nos principales sources de plaisir et d’équilibre.

N’est-ce pas, aussi, une arme à double tranchant comme tout ce qui nous entoure et dont on peut faire un usage positif ou négatif ?

Ainsi, le rire va nous permettre de relativiser le problème auquel on sera confronté, de rire de nous-même et de nos idées, de notre condition, de nos malheurs …

Le rire minimise la douleur ressentie. Ainsi déjà petit, quand on tombait, le simple fait de nous faire rire nous la faisait oublier. On détournait l’attention de notre cerveau vers un autre sujet.

Si le rire devient excessif, ce sera alors peut-être une façon de nous abriter derrière notre carapace, de nous protéger des autres.

Le rire va-t-il nous permettre, peut-être, de les ouvrir sur d’autres mondes ?

Il va nous permettre de nous moquer des autres, comme lorsque l’on était enfant. On se moque si facilement à cet âge des personnes différentes qui ne correspondent pas aux normes que l’on connait.

N’est-ce pas, aussi, un des meilleurs moyens de nier l’existence de l’autre. En riant, en se moquant et en devenant cynique, on exerce une influence et un pouvoir certain, car si on obtient l’approbation des autres, on va développer un sentiment d’infériorité chez la personne ou le système auquel on s’attaque.

On peut prendre l’ascendant, mais tout peut basculer, une question de stratégie.

On peut tenter d’impressionner « l’adversaire » en le mettant dans notre poche d’entrée de jeu, en le déstabilisant si fortement car confronté à un contexte si nouveau pour lui.

Le rire va nous permettre de rabaisser, de défendre, d’enfoncer, de faire passer un message peut-être, de partager un moment inoubliable, quoique, si on finit par se répéter …

N’est-ce pas un des meilleurs moyens de communication ?

Il existe chez toutes les espèces animales qui utilisent le langage du corps pour jouer et ainsi partager un moment ensemble, même chez les animaux sauvages.

Le langage du corps autant que le langage parlé va établir un lien si fort avec tous les individus qui y participent, une « union » où le plaisir partagé est le maître mot si on peut dire, mais sans aucune équivoque !

Si tout le monde disait oui à tout, Quels seraient les changements possibles ?

En disant un non que ce soit en riant ou plus sérieusement … alors là, on peut, peut-être, ouvrir un débat.

Évolution

Les promesses, peut-on les tenir jusqu’au bout et tout le temps ? Est-il besoin d’en faire ?

N’est-il pas dans notre nature de mentir pour établir notre domination ?

N’avons-nous pas commencé étant jeune, quand on avait compris que de cette façon, on pouvait, aussi, échapper à la punition ?

Pour impressionner aussi les copains et les copines ! Vont-ils être admirés des autres et forcer leur respect parce qu’ils auront osé faire ce que les autres ne font pas.

Mais mentir, quand on est enfant quoi de plus normal, car en distordant la vérité, on façonne la réalité comme cela nous fait plaisir.

Cela pourra, aussi, nous donner un peu plus d’assurance et nous stimuler.

Mais cela pourra cacher un manque de confiance en soi, une peur, on se raconte des chimères.

L’enfant ne voit pas pourquoi sa vie ne se soumettrait pas à sa volonté, alors en mentant s’il constate que c’est possible et si cela devient une habitude. Va-t-il mentir par peur de ce que l’on représente ou par peur d’affronter une erreur qu’il a pu commettre …

Bien sûr, si l’attitude des parents est toujours la même, gronder, frapper ou dire n’importe quoi, sans explications valables, alors l’art de la dissimulation va faire son chemin comme étant la meilleure des solutions.

Bref, une leçon est indispensable quand l’acte est grave, à chacun de relativiser. La tolérance a certaines limites, car tolérer c’est immancablement laisser s’instaurer très vite des habitudes de fonctionnement.

Nier son acte n’a jamais aidé qui que ce soit à être responsable pour devenir adulte. On peut le voir même chez nos amis les primates.

Il faudra être rapide et réagir vite avant que ne s’instaure un manque de dialogue et une habitude de pensée dont il deviendra difficile de sortir. Le rendre responsable face à une bêtise ne pourra que l’aider à mieux grandir.

N’est-ce pas un des meilleurs moyens pour que les individus progressent et prennent parfois, conscience de la portée de leurs opinions et de leurs actes ? La punition nous appaitra comme obligatoire, sera-t-elle à la mesure de l’acte, est-elle nécessaire et quel type de punition ? La parole n’est-elle pas encore et toujours le meilleur moyen dont on dispose.

Ces enfants ne vont-ils pas dès le plus jeune age commencer à comparer entre eux ce que l’un fait ou pas, surtout quant ils doivent faire un effort qu’ils n’aiment pas faire. Ils agiront en se référant aux autres et non à leurs possibilités et au rythme de travail qu’ils pourraient adopter. Le début de la fin s’ils continuent sur ce chemin car ils vont se mettre à tout comparer, agissant au mieux pas plus que l’autre si leur motivation est d’être juste égal à l’autre.

Une question de rythme de travail, de vitesse, d’intelligence qui sera à la source de bien de nos décalages et de nos séparations à l’âge adulte.

Un enfant qui pleure, peut réclamer ce qui lui fait plaisir ou faire comprendre ce qui lui déplait. À vous de comprendre et de lui donner ou pas ce qu’il réclame mais il sera difficile de ne pas interpréter et par facilité on risque fort de ne pas chercher à le comprendre si on ne ressent rien. Nous pourrons lui donner une correction, mais si nous utilisons la force que l’on représente et si cela devient notre seule solution et son exemple …

Nous risquons par facilité de ne développer que ce type de langage avec notre enfant, le langage du plus fort ou du plus faible selon sa réaction toujours intelligente, fonction de son caractère ?

Bien sûr on ne peut pas être constamment à sa disposition, d’où des frustrations, mais ne sont-elles pas nécessaires au développement de sa personnalité. Va-t-il commencer à développer des passions ? Va-t-il chercher un dou-dou ?

En lui offrant ce qu’il réclame trop rapidement, il aura moins de frustrations. Vous lui offrez finalement moins de possibilités de rechercher ailleurs comme dans son imaginaire et les jeux qu’il peut créer ce qu’il n’obtient pas dans l’immédiat.

Tout comme il est nécessaire de se préparer pour une longue randonnée, tout individu, immergé soudain dans une réalité culturelle étrangère, reçoit un choc parfois violent, qui peut le déstabiliser.

Pourrions-nous y parvenir sans une préparation adéquate ?

S’il décide de s’intégrer au sein de cette culture, sa planche de salut se situe dans une acculturation plus ou moins intégrale, qui le pousse à abandonner ses spécificités, et son identité caractéristique, pour tenter de s’intégrer dans l’environnement ambiant. Et s’il reste ancré sur des principes qui peuvent exercer une influence négative sur le devenir des autres et le sien, je vous laisse imaginer le devenir global.

Il arrive que des immigrés en provenance de régions culturellement très défavorisées, pénètrent dans un univers très développé, alors qu’ils viennent juste de quitter leur famille dont les conditions de vie sont celles de nos arrières grand-parents, ou ils ont appris vivre d’une certaine façon avec peu de moyen et ils ont pris l’habitude pour certains de s’en contenter.

Ne faut-il pas une personne qui nous aide à comprendre pour accepter. Peut-être y arriverions-nous seul, sans jamais accepter ou comprendre, tout est possible.

Nous pouvons tous être un immigré dès lors que nous quittons notre milieu habituel pour nous plonger dans un que nous ne connaissons pas. Vous en serez un peur-être dans un des chapitres qui suivent et vous verrez comme il est difficile de s’adapter, comme il est plus facile de refuser ou de vouloir imposer autre chose.

L’action conjuguée de la civilisation, de l’éducation, des médias, des jugements moraux, des contraintes légales et autres, et des modèles, tend à les aplanir et à stéréotyper les individus, pour en faire des copies conformes à ce que l’on veut. La perte des spécificités au profit d’une sorte de métissage génère un appauvrissement dans les domaines culturels comme les arts, le folklore, la littérature, les rites, l’habillement, l’architecture, la musique.

Une généralisation surgit partout ; dans les cités du monde, des hôtels sont équipés de façon identique et les clients se comportent de la même façon. Ils sont rassurés car ils connaissent ce monde et ne sentent pas assaillis par la réalité des autres.

On devient peu à peu les citoyens d’un monde. Les différences raciales s’estompent. Une évolution inéluctable ? 

Il est probable que les inégalités s’accentueront car les décalages entres les individus sont déjà importants. Ce qui ne veut absolument pas dire que tout est joué au contraire, le travail individuelle est une chose et celui de la collectivité autre chose, mais ils sont interdépendants. Quelles sont les valeurs représentatives de notre collectivité. La vision globale sera un reflet du travail des individus et des valeurs individuelles. La collectivité n’est pas là pour protéger les gens d’eux-même mais contre les autres. Cela demeurera toujours le travail de la famille ou de l’entourage immédiat de l’enfant. Par contre elle est là aussi pour inciter les gens.

Les voyages, l’abaissement des tarifs, les facilités douanières et la rapidité des moyens de transport sont autant d’éléments déterminants. Le touriste va si souvent déplacer son inertie avec lui. Débarquant dans des contrées inconnues mais si faciles d’accès.

Une manque de respect des coutumes locales qu’il va souvent violer, par méconnaissance. Une impossibilité à comprendre et un refus d’admettre une réalité qui le dérange trop dans son conditionnement. Un confort qu’il va retrouver très rapidement dans des hôtels. Ou il pourra croiser ceux qui lui ressemblent.

Pour nous, ce sont des portes ouvertes que l’on franchit facilement pour échapper à certaines réalités, pour arriver dans un univers de rêve, un rêve à découvrir si on prend la peine de s’immerger dans la culture locale. Parfois le rêve se transformera en cauchemard car ce n’était qu’un rêve et la réalité est si souvent à l’opposé de ce que l’on croit, heureusement très rarement !

Pour les autres, les immigrés, ils sont des portes ouvertes sur l’inconnu et souvent leur seule possibilité de survie.

Tout comme il existe des bouts de chaines chez l’individu, des tares génétiques qui en se combinant en constituent la fin certaine. Existerait-il des bouts de chaines à l’échelle des sociétés des mutations transmises de génération en génération, de mauvaises habitudes ancrées, ici aussi la connaissance et la communication pourront-elles limiter les dégats ?
Seul le mixage peut-il contribuer à créer la plus « belle société » comme chez l’individu ?

Peut-on aller contre la nature des choses et contre notre nature profonde, si nous le voulons vraiment, mais ce n’est pas aussi simple et ce n’est peut-être pas seulement une simple affaire de volonté ?

LA NÉGOCIATION

Un mot qui doit résonner dans notre tête. Ne sommes-nous pas tenus de négocier tous les jours : avec nous-même, avec notre famille, avec nos collègues de travail, en fait dans toutes les activités ou nous sommes confrontés à un tiers.

D’où la nécessité d’en comprendre les tenants et les aboutissants.

La négociation est un mot que l’on entend souvent mais on la pratique le plus souvent en tirant avantage de notre position, parfois uniquement au bénéfice de ceux que l’on peut représenter.

Pour qu’une négociation aboutisse et n’engendre pas de réactions négatives, plus tard, il faut apprendre à négocier au mieux de nos intérêts mais aussi de ceux des autres.

C’est donc s’ouvrir à l’autre, se mettre à sa place pour le comprendre et le faire cheminer avec nous vers un résultat dont il n’a peut-être pas conscience par manque d’ouverture d’esprit, par manque de tolérance ou par manque d’informations.

Il faudra savoir maîtriser certaines techniques et savoir par quels moyens on peut comprendre la façon dont l’autre fonctionne.

S’agirait-il de manipulations ou au contraire, n’est-ce pas trouver ensemble une autre voie, ni complètement la sienne ni complètement la notre.

Cela ne dépendra-t-il pas de l’usage que l’on fera de notre savoir, comme pour tout ? Un négociateur extérieur deviendrait-il nécessaire ?

Il y a un objectif à atteindre, il est toujours possible d’y arriver. Il faut apprendre à être patient car le temps est notre allié.

Il faut tenir compte également du terrain dans lequel on évolue, des personnes que l’on aura en face de soi car la finalité est d’être à côté d’eux !

Il faut donc ne pas céder à des pressions et se fixer des objectifs à atteindre, savoir être patient et progressif à la fois.

Il faut savoir céder et quitter un lieu de négociation pour y revenir dans d’autres conditions.

Parfois les lieux les plus propices où l’on peut prendre une décision finale sont autour d’une bonne table. L’ambiance y sera plus détendue et plus humaine puisque l’on partage déjà un repas, un moment de plaisir où l’on pourra apprendre à se connaître.

En principe, il ne faut pas profiter des faiblesses de votre « adversaire », si vous le considérez comme tel.

Mais, les tactiques employées par certaines personnes sont nombreuses et parfois peu recommandables.

Si vous essayez d’employer une stratégie de force, cela dépendra de celle que vous représentez et vous risquez de vous retrouver, dans la situation inverse, tôt ou tard, et devoir alors subir la force de l’autre.

Ce n’est donc pas le meilleur choix, quoique le plus employé encore de nos jours.

Cela dépend de notre pouvoir.

Ne vaut-il pas mieux parfois une négociation pouvant être jugée comme mauvaise, plutôt qu’une bonne guerre ?

Malgré tout notre monde s’est bâtie sur la barbarie et la destruction, d’ailleurs, avons-nous vraiment quitté ce temps là quand on voit la façon dont nous agissons ? Une sélection, par le groupe qui a commencé il y a longtemps dont le seul objectif est encore et toujours la domination. Les individus et les associations représentatives sont autant de moyen de s’opposer à cela par leur action de droit.

La vérité doit toujours être dite, mais cela dépend du degré d’ouverture des personnes avec lesquelles on négocie, du milieu dont elles sont issues, de leurs capacités et de leur désir d’ouverture.

Nous allons tenter de négocier un virage sur cette piste si glissante.

Nous aborderons plus loin les différentes techniques de négociation et les différentes tactiques qui ont été pratiquées pour de grandes négociations, par des négociateurs de talent.

LE CHANGEMENT

Qui a le désir de changement ormis celui qui n’est pas satisfait de son sort, de son role, de son statut, de sa condition, de sa peau … heureusement tous les niveaux d’insatisfaction existent, mais on pensera plus à changer ceux qui sont en face de nous que nous même. Celui qui est satisfait ne voudra bien sur rien changer.

Chaque milieu social, chaque région, chaque ville, chaque corporation, chaque individu, peut créer par le discours introduit en son sein et qu’il va propager autour de lui, ses propres conditions d’évolution ou de survie, de développement ou de régression, d’intolérance ou de tolérance… Malgré tout, le résultat sera toujours fonction des limites de ses connaissances, mais toujours d’un manque d’ouverture et de travail, une question de mentalité.

Dans notre monde visuel, il suffira de paraître pour pouvoir impressionner et éblouir. Chacun va donc s’embellir et tenter de séduire, d’attirer et notre relation avec les autres passera par ce pouvoir. Et s’il n’y a pas d’humanité, derrière tout cela, il ne faudra s’étonner de rien quant à l’évolution future ou finale. Cette surenchère se transformera en un « surendettement » sans fin qui finira par couter très cher, cependant comment paraitre plus attirante, plus belle … pour attirer le plus grand nombre de « mouches » qui croyant se régaler finiront par s’engluer !

On pourra toujours essayer de changer, par le moyen que vous connaissez le mieux, ce que les personnes en place imposent par leur pouvoir et les normes qu’ils ont instaurées et renforcées, on trouvera un moyen de vous réduire au silence ou de vous acheter ou de vous utiliser, un mode de sélection très « naturel » ou très « habituel » ?

Aussi depuis longtemps, bien avant les guildes, les confréries,les syndicats, les lobbies… les hommes ont éprouvé le besoin de se grouper pour défendre leurs intérêts, en se persuadant que plus on est nombreux, plus la pression serait forte et plus ils auraient de chances d’obtenir un résultat.

L’’histoire montre que notre évolution se fait de façon chaotique.

Des indices et des courbes peuvent nous renseigner sur tout cela, comme pour les valeurs boursières, mais seule l’analyse de tous les indices nous donnera une chance de comprendre et de prévoir, peut-être.

Comme dans tous les groupes ou sociétés, commerciales ou non, et comme pour nous-même, on aimerait que l’évolution soit linéaire, constante, mais tienne compte essentiellement de nous ou du groupe auquel on appartient, et se fasse dans le sens de l’ascension, financière je l’entends, puisque c’est le moteur et « l’âme » de notre système. Pourrons-nous la racheter ?

C’est aussi le nerf de notre système, le meilleur moyen d’échange que l’on ait pu inventer, mais le plus pervers on le sait. Il sera à la source de nos guerres au sein du milieu familial, du monde du travail…, mais comment trouver meilleure monnaie d’échange représentative de la valeur d’un travail, d’un effort, d’une douleur … malgré tout cette argent est-il le reflet de notre réel valeur et de la valeur de notre travail ?

Combien vont l’étaler comme ils étalent tout ce qu’ils possèdent pour se rassurer sur la valeur de leur existence. Les gens ont si peur de ne plus en avoir. Inconsciemment leur existence aura perdu de sa valeur lorsque le regard que d’autres leur porte les rabaissera là où ils ont aboutit par suite d’erreurs accumulées, de dialogue si souvent mal interprété…

La valeur d’un portefeuille n’est pas forcément représentative de la valeur humaine. Les « marchands » n’avaient-ils pas été chassé du temple ?

Il pourra nous permettre de découvrir, d’acheter, de voler … c’est le pouvoir suprême dans nos sociétés.

Il servira de justification à nos comportements si souvent enfantins et donc parfois si dangereux.

Mais l’argent n’a rien de sale, de mauvais… en soi, c’est l’usage que nous allons choisir d’en faire qui pourra l’être. Là, intervient notre responsabilité, qui fera que l’on en deviendra l’esclave, si l’on ne prend pas une certaine distance à l’égard de certains besoins créés par nos codages.

Ici dans notre pays, l’argent a une certaine valeur mais ailleurs dans d’autres pays sa valeur change et pourra diminuer ou augmenter, il n’est donc pas un reflet de notre réelle valeur…. on pourrait en débattre plus mais en est-il besoin ?

Que nous a-t-on appris à gagner ?

Pourquoi et dans quel but ?

A-t-on appris aux individus à perdre ?

Ne nous pousse-t-on pas à gagner par tous les moyens, à tous les prix ?

Comment l’individu peut-il fabriquer du nouveau ?

  • On transforme ce qui existe, en lui donnant une forme nouvelle.
  • On combine divers éléments, pour fabriquer un nouvel ensemble plus original.
  • On invente quelque chose qui n’existe pas.

L’enseignement traditionnel favorise encore trop le rappel du passé et ne développe pas assez la créativité car il n’a ni le temps, ni l’habitude, ni les moyens de le faire.

Vivant dans une société basée sur le profit et grande consommatrice, notre système répond principalement aux besoins matériels qu’il a lui-même généré.

Mais n’est-ce pas finalement la meilleure des solutions car il nous faut produire sans cesse des biens que l’on va acheter grâce à l’industrie et aux avancées technologiques. L’objectif : fournir des richesses dont les entreprises ont besoin pour se développer et augmenter leur croissance, afin d’augmenter leur pouvoir mais aussi pour que la recherche avance, et par ses avancées, elle va pouvoir produire d’autres biens qui vont modifier notre milieu et nous faire évoluer vers …, une dépendance accrue ou une plus grande liberté ou … ?

Cela dépendra de nous et de nos choix et chacun est libre de le faire avec sa conscience et il n’est pas si facile d’oublier, car le passé peut toujours nous rattraper.

L’individu, pour sortir de cet univers parfois carcéral ou ressenti comme tel, va fabriquer des lieux où il aura l’impression de se reposer, de se détendre, de quitter ce milieu qui l’étouffe. Un individu, souvent devenu incapable de faire et de décider de quoi que soit, n’en ayant plus l’habitude ni même le désir.

Faire la fête, une excellente idée à l’occasion si on aime la faire. A-t-on toujours gardé le sens de la fête ? quoique … à force de faire la fête je n’ai plus toute ma tête, c’est bête.

On va nous proposer des stations-clubs, on va quitter notre petit milieu très organisé pour un autre tout autant organisé, avec cependant une impression d’aller vers « la liberté ». Que ce soit à la montagne et au bord de mer. L’excès de fête, pourra devenir notre nouvelle drogue, un art de vivre et de compenser, pour finir complètement saoul de bruit avec l’impression de vivre si intensément. Je suis saoul saoul ..sous ton balcon.. magnifique ce balcon qui me laisse entrevoir ces fruits délicieux qui vont fondre sous ma langue tatillone et versatile ….

Mais on peut les voir aussi comme des lieux conviviaux, agréables et le vivre comme tel…

Les anciens sont souvent dépassés par la technologie et deviennent incompétents dans les domaines touchés par ces avancées dont ils ne voient parfois plus l’utilité. Pourtant ils ont une expérience qui est irremplaçable et leurs besoins ne sont plus les mêmes.

On oublie qu’il est un domaine, à savoir « l’humain », qui ne progresse pas de cette façon, et là, l’expérience est primordiale car la sagesse et l’humilité ne peuvent s’acquérir qu’au fil des ans, parfois. Si vous croyez le contraire, c’est vous assimiler à une machine et je n’ai rien à dire à une simple machine, si ce n’est à l’utiliser dans la mesure où elle peut servir à quelque chose !

Mais n’agit-on pas toujours de la même façon concernant nos comportements, depuis la nuit des temps et pour la plupart d’entre nous il n’y a eu aucun progrès de ce côté-là.

Les connaissances sont-elles là pour faire progresser l’individu ?

Est-il motivé pour le faire, un travail dont il ne voit pas l’intérêt ?

A-t-on intérêt, aussi, à le voir progresser et ainsi devoir lui proposer autre chose que des images ou des objets, souvent inaccessibles qu’il va tant convoiter, parfois jusqu’à la mort ?

On ne peut que douter quand on voit les chiffres de la consommation d’alcool, de drogues diverses et le nombre de déprimés. Ne sommes nous pas les champions de la consommation « d’anxiolytiques » ; mais aussi de l’alcool et heureusement de « l’humour », encore ne doit-il pas devenir notre ultime refuge.

La passion, qui peut nous enfermer sur notre monde, nous permettra-t-elle de faire des bonds en avant et vers le haut où au contraire sera-t-elle une descente vertigineuse ?

Le changement c’est pouvoir rompre avec ses habitudes, ses idées, son travail …., ce n’est pas tout abandonner pour fuirMais qui veut changer, ne préfère-t-on pas toujours tenter de changer les autres individus surtout quant on pense être sur le bon chemin ?

Faut-il apprendre à faire des concessions ?

Depuis toujours, nous sommes confrontés aux changements et nous changeons peu à peu. Mais, actuellement, ils présentent des caractéristiques qui s’amplifieront par l’accélération des progrès technologiques et surtout les moyens de communication de plus en plus rapide.

Tous les secteurs sont touchés : idéologiques, économiques, politiques, sociaux, moraux, religieux, culturels.

Le renouveau concerne les modèles, les structures traditionnelles, les opinions, les habitudes et les automatismes, que l’on estimait bien établis et immuables.

Toutes ces perturbations engendrent, par leur nombre, des réactions de peur, de panique, de fuite, de repli, toujours cette peur ancestrale, cette méfiance légitime à l’encontre de ce que l’on ne connaît pas.

Il y a une diffusion immédiate dans tous les coins du monde, des informations sur les événements qui se déroulent partout . Ces informations passent en direct à la télévision, et se présentent aux yeux d’un public voyeur et sensible surtout à la violence.

On entend si souvent dire: « c’était mieux avant ».

Les individus se réfèrent à un passé reconstruit, idéalisé, à leur jeunesse ou il éprouvait un sentiment de liberté. Mais les individus ne voyaient, souvent, le monde que par la connaissance très restreinte qu’ils en avaient, et qui souvent s’arrêtait au pas de leur porte, de leur région… ils ne pouvaient avoir conscience de la réalité.

Tous ces bouleversements évolueront.

Personne ne peut dire, avec certitude, de quoi demain sera fait. On peut imaginer, en se basant sur des indices et des probabilités, ce qui sera possible, voire quasi-certain.

Certes, on peut se laisser bercer au rythme de nos habitudes et suivre nos vieux modèles sociaux et culturels qui nous permettent de vivre et d’agir de manière automatique.

C’est pour cela que nous possédons autant de clichés et que nous en créons constamment d’autres. Cette apparente et fausse sécurité, ainsi que l’endormissement que génère cette accoutumance, provoquent un conditionnement important de nos mentalités, de nos attitudes et de nos comportements.

Ceci est le fait de notre organisation cérébrale, l’aboutissement d’un être trop structuré chez qui toute intrusion d’idées ou de concepts nouveaux risque d’ébranler notre structure, nos conceptions, avec les risques fort connus qui peuvent en découler et tout ce que les peurs peuvent engendrer.

Cependant celui qui s’oblige en pratiquant une activité physique ou intellectuelle nouvelle qui force son corps à plier et à renoncer à ses chères habitudes de temps à autre, celui-là découvrira des ressources et des aptitudes dont il ignorait jusque-là l’existence : il élargit ses horizons (utilité des voyages) et apprend à utiliser des potentialités ignorées jusqu’alors.

D’où l’intérêt de se trouver confronter, au cours d’activités nouvelles, de sports nouveaux, de voyages lointains à des gens nouveaux. Et non pas rester uniquement avec ceux qui nous réconfortent dans nos idées.

Il y a des domaines où les schémas et les modèles s’avèrent très ancrés :

La morale traditionnelle, les croyances, les coutumes, le folklore et, surtout, les idéologies et les religions ; les règles de conduite, les normes, les lois.

Cette érosion risque de s’effectuer de manière assez brutale.

Tout ce qui touche à l’homme et au biologique en particulier nous montre que les changements environnementaux, politiques … brutaux ont toujours eu un effet négatif car il n’y a pas d’adaptation possible. Sont-ils obligatoires ?

Les personnes qui ne sont plus que des consommateurs, sollicités par une publicité médiatique bien orchestrée, se dirigent vers les chaînes de distribution où sont concentrés tous les produits de consommation courante. Ces achats sont grandement et efficacement facilités par la forme de paiement qui leur convient le mieux et dont on leur a donné l’habitude.

Concernant les vacances il en va de même, une idée de voyage, lancée par des promoteurs du voyage, s’impose insidieusement dans l’esprit de tout le monde comme étant la sienne. Et beaucoup se dirigent vers les mêmes îles, que l’on dit authentiques, où il faudra surtout ne pas oublier nos radicelles.

Tout cela résulte d’une mise en place dès l’enfance, d’un conditionnement de façon inconsciente par ceux qui le subissent (les sociétés créent des nouveautés dont l’enfant est friand, elles nous emprisonnent déjà un peu).

Ils deviendront eux-mêmes sans le savoir des produits à consommer. Ils seront du consommable et du jetable comme on le leur apprend et ils retiennent si bien la leçon sans le savoir !

La compétition pousse les entreprises à développer leur publicité. Certaines d’entre elles investissent une énorme part du prix de vente en frais de publicité, pour favoriser l’achat de leurs produits, aux dépens du client « hypnotisé », qui ne réalise pas qu’il est souvent victime d’un prix surfait. On ne doit pas oublier celles qui investissent en recherche, une recherche qui permet à l’entreprise de s’adapter pour favoriser aussi sa croissance et son développement, donnera-t-elle une réponse à nos attentes ??

Les tentatives d’absorption des entreprises les moins performantes ou les moins fortunées par celles qui sont mieux organisées, outillées et sophistiquées seront fréquentes, surtout si les firmes « dominantes » possèdent des ressources financières importantes. L’autophagie s’accentue. Des sociétés titanesques se développent avec un risque pour « l’individu ».

La compétition est une solution pour pousser vers le haut les individus, les sociétés, il y a des pertes et il en aura encore quoique l’on pense, mais peut-être pas toujours. On peut certe penser que si on donne le bon exemple … que si on protège plus … une utopie qui a déjà fait des siennes et qui a disparu car favorisant le développement de ceux que l’on connait … On doit cependant toujours tenter d’améliorer l’existant, mais cela se fera toujours au dépens des uns ou des autres.

On devrait regarder ailleurs, les mentalités sont si différentes et même en Europe les différences sont importantes.

Mais les valeurs classiques et anciennes ne sont pas des reliques mentales ou morales, elles demeureront peut-être éternelles et nous aideront dans nos choix. On les retrouve dans toutes les civilisations et sur tous les continents, elles n’ont pas vraiment changé.

Leur signification par contre peut changer et elles seront interprétées différemment, selon les époques, les cultures, les générations, les mentalités.

Les jeunes, nés dans une société de consommation, hyper-médiatisée, ont du mal à se représenter comment vivaient et ce qu’éprouvaient leurs parents et encore plus leurs grands-parents. Ils sont souvent inconscients de la valeur de leurs racines.

Dans un nombre de plus en plus élevé de pays, la durée du travail diminue. C’est la résultante d’une évolution sociale qui a fait suite aux pressions et aux revendications, généralement justifiées, de certains dont le sacrifice n’aura pas été vain. Le développement du machinisme a aussi influencé cette évolution. La conséquence, c’est l’accroissement du temps libre. Ce processus ira en s’amplifiant régulièrement dans l’avenir, sans qu’il en résulte, pour les travailleurs, une quelconque perte de salaire ou du pouvoir d’achat.

On peut facilement supposer, si le mouvement se poursuit, que l’on atteigne, un jour, dans les pays développés, un temps libre encore plus élevé, avec des ressources et un pouvoir d’achat au moins égal à celui d’aujourd’hui. Nous serons entrés complètement dans la civilisation du loisir. Cela peut nous rappeller la démocratie Grecque. L’histoire passée et l’expérience qu’elle représente, pourrait-elle nous servir de leçon et non d’exemple ?

Il faudra y ajouter l’allongement de la durée de vie, la diminution du nombre d’enfants par famille, et tout cela pour profiter au mieux.

Le contact me paraît une notion essentielle à ne jamais oublier, pourtant les enfants mettent si souvent de coté ces vieux qui n’ont plus que leur souvenirs.

Le secteur loisir est en pleine expansion. Il est de plus en plus envahi par des promoteurs qui proposent des endroits où tout est prévu, organisé, pour des vacanciers qui ne sont plus que consommateurs.

Vous avez malgré tout différents choix de loisirs, un ou plusieurs, à vous de voir :

– Des loisirs actifs, on s’y implique comme dans une association …
– Des loisirs passifs, on les subit ;
– Des loisirs novateurs, trouvez-les ;
– Des loisirs coopératifs, pour réaliser une activité communautaire, ponctuelle ou d’une plus longue durée;
– Des loisirs individuels (arts, sport..) ;
– Des loisirs coûteux (selon vos possibilités) ;
– Des loisirs accessibles à tous (randonnées …) ;
– Des loisirs libres, ouvert à tous;
– Des loisirs obligatoires, décidés par les parents pour leurs enfants par exemple ;
– Des loisirs de technicité, qui laissent peu de place à l’imagination ;
– Des loisirs favorisant l’expression (peinture, musique, théâtre) ;
– Des loisirs compétitifs, où l’on peut s’affronter par jeu…

Faites vos jeux sont « avenir ».

Qui veut changer, quoi et comment ?
Quels intérêts et avantages allons-nous en retirer ?
Veut-on changer ce qui nous donne un peu de satisfaction quand on nous montre le pire ?
Y a-t-il une prise de risques et quels sont les dangers à emprunter une autre voie ?
Si l’on ne change pas et que les autres évoluent, y a-t-il d’autres risques ?
Quelle prospective ?

Individu et société

Pour remplir certaines fonctions dans la vie comme dans une entreprise, on est souvent seul, mais le plus souvent, on est en relation avec d’autres personnes.

Avec qui sera-t-on en contact ? Pour faire quoi ? Souvent ou peu souvent ?

Une des lois fondamentales de notre comportement : on aime agir avec les autres, surtout avec ceux qui ont les mêmes capacités intellectuelles ou physiques, cela renforce notre sentiment d’appartenance et nous permet de progresser, par un entraînement mutuel.

A vous de choisir votre hobbie ou votre passion mais votre désir pourra-t-il aussi entraîner ceux qui vous entourent ?

Avec le contact, on développe une plus grande estime pour les individus et quand on les connaît, si éprouve du plaisir à être avec eux, on les fréquentera.

Mais comment estimer ceux avec qui l’on n’a pas de contacts ? On recherchera toujours ceux que l’on estime. Une interaction inévitable.

Dans les sociétés, les individus cherchent donc à établir des contacts, souvent ceux avec lesquels ils travaillent.

Et dans la vie courante ils recherchent ce contact au travers d’autres activités telles que les sports, les arts, des passions communes…

Tout en essayant d’établir plus de contacts avec ceux qui sont au même niveau et avec qui ils ont des points communs.

Les rapports qui s’établissent par suite de la fréquence des contacts peuvent avoir une incidence sur le comportement des gens.

Les contacts se renforcent si les liens sont francs.

Lorsque les rapports concernent deux personnes, ces dernières vont souvent déterminer ce qu’elles peuvent attendre l’une de l’autre ou pas, selon qu’elles se cotoient dans le cadre de leur travail ou dans un autre cadre. Elles échangent des idées, leurs sentiments vont se renforcer lmors des contacts 

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