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BULLETIN

Croyances et sciences

Dans cet article, je pourrais toujours vous dire que je n’accepterai aucune croyances, aucune autorité, si cela vous semble possible, pas même la mienne ni celle que pourrait m’imposer un raisonnement par trop logique ou complètement illogique dû à notre conditionnement si tant est que nous en ayons tous un.

Être agaçant, dérangeant, irritant, si c’est juste pour vous sortir de votre ennui, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux à faire. Par contre si cela vous fait sortir des ornières, que vous creusez un peu plus chaque jour en empruntant ces autoroutes où tout le monde circule, on peut s’attendre. Malgré tout vous demeurerez votre seul guide, il faudra pour cela éviter les conseils des uns et des autres, guider votre expérience sur cette toile déjà tissée qui ne reste qu’à peindre.

Sans doute, faudra-t-il arriver à vous fondre dans le tableau lui-même, et vous en imprégner, si fortement au risque de vous y perdre. Ce chemin est plus risqué, donc plus excitant. Là commence l’aventure, car peut-être arriverez-vous à vous frayer un autre chemin, à trouver une issue ou allez-vous vouloir l’adapter à vous même. Ce chemin, que nous allons prendre, n’est pas notre chemin habituel, la prudence s’impose. Il faut absolument quitter nos automatismes de pensée ce qui sera le moins facile.

Comment allez-vous voir ces expériences, ces couleurs et les vivre, peut-être sans émotions, sans croyances ?
Pourtant, quand on en fait l’effort, les émotions nous portent parfois, jusqu’au delà de nos limites, de plus elles nous permettent de ressentir notre environnement, elles sont indispensables. Comme un peintre qui tente d’achever un tableau, l’insatisfaction est un sentiment normal, car chaque jour la perception, que l’on a, peut se modifier.

S’agira-t-il d’une simple idéologie délirante basée sur un système d’idées, une sorte de philosophie surréaliste ?
Les interprétations pourront être nombreuses et ne seront qu’une série de « scénarios », de présuppositions, des hypothèses de départ… dont l’orientation pourra être vraie, détenir une part de vérité ou être totalement fausse, nous le verrons bien.
Loin de moi l’idée, donc, de vous faire croire ou de vous empêcher de croire en ce que vous désirez le plus. Chacun est libre de le faire à sa façon, d’avoir sa propre opinion, fonction de ses origines, de sa religion… Par ailleurs, nous savons pertinemment que l’on croit ce qui nous arrange, quand cela nous arrange, si cela ne dérange aucune de nos habitudes et surtout, si nos intérêts ne sont pas en jeu.
Ici, pour comprendre, il faudra, peut-être, penser avec un peu de sensibilité, mais arriver à la guider pour éviter de se laisser emporter par elle. L’existence serait-elle « vivante » sans nos émotions ?

Les psychotiques n’ont-ils pas une hypersensibilité émotionnelle, mais si exacerbée qu’elle les force à se protéger et chez eux leur génétique les oblige à le faire en s’enfermant dans un comportement.
Beaucoup de personnes ne croient que dans ce qu’on leur dit de croire et qu’on n’a même plus besoin de leur démontrer. Puisque la majorité l’accepte, on est sur le bon chemin tout au moins on est comme tout le monde ce qui est rassurant. Ils se contenteront du peu qu’on leur donne. Leur milieu en fera ce vers quoi il tend, des machines, des outils spécialisés, des produits, des objets de consommation, si souvent.
D’autres ne croiront que dans ce qu’ils voient, et souvent ils toucheront mais ne sentiront rien, car sans la perception ils n’en auront pas conscience, on pourra toujours tenter de leur démontrer.
D’autres croiront surtout dans ce que personne ne voit, leur discours restera vague et bien mystérieux entretenant leur pouvoir.

Evolution de la croyance vers la connaissance

N’est-il pas préférable d’avoir une position plus nuancée dans nos croyances ?
Un simple exemple : on avait découvert, il y a quelques décennies, un objet dans les pyramides, comme on en ignorait l’usage, on l’avait donc classé : objet de décoration, car à cette époque ancestrale étaient-ils capables de fabriquer autre chose que des objets de décoration !
Puis l’évolution de notre technologie « aidant », on comprit plus tard que c’était une pile rudimentaire. Notre cerveau, si peu habitué à sortir des sentiers battus, ne reconnait que ce qu’il connaît quoique l’imagination n’ayant pas de limites.
On a, donc, été incapable pendant des années de voir une réalité qui était sous nos yeux. La réalité a, donc, été mal interprétée, par méconnaissance sûrement, par manque d’imagination éventuellement, mais ceci est une autre affaire car il ne s’agissait que d’un simple objet et pour le cas présent il s’agit d’explorer les phénomènes du vivant. Cela dit en passant, nous avons tendance à tant dénigrer ce que les générations passées ont réalisé en l’absence de notre technologie de pointe, qu’il devient impossible de nous mettre à leur place dans leur système de pensée, leurs croyances.

Tout est utile. L’histoire, car ce sont nos souvenirs, quoique parfois tant déformés, manipulés selon les orientations politiques des écrivains et des dirigeants, des « monarques » de l’époque ou de la nôtre, la géographie, la physique, la biologie, … . On ne doit rien séparer et continuer d’apprendre pour éviter d’entrer dans nos sacrées foutues habitudes de fonctionnement.

Devenu un automate « biologique », aux réflexions dites « intelligentes », finira-t-on par réagir de la même façon aux stimulations externes, que ces dernières soient habituelles ou inhabituelles.

Confortez ses connaissances, la science

On pensera avec des idées, bonnes ou mauvaises du passé parfois dépassées, on commencera à quitter un monde vivant, est-ce le début de la vieillesse, serait-ce une des raisons pour laquelle on commence à mourir psychologiquement, un début de dépression individuelle et sociale ?
La deuxième partie viendra bien plus tard, peut-être. Il s’agira de trouver une solution logique, avec une certaine logique qui ne peut qu’être mathématique, les nombres et leur sens… un autre langage tout comme la parole.
Chaque personne a un langage qui lui est propre. Le chimiste pense et parle comme un chimiste, le physicien pense et parle dans un autre langage, le financier aussi, et le politicien celui que l’on croit connaître.

Ces séparations ne sont surement pas aussi nettes, mais il devient difficile de sortir des schémas que nos habitudes de pensée imposent.

Pouvons-nous avoir une vision interdisciplinaire des phénomènes du vivant ?
Nous ne sommes pas ici pour renier ou pour dénigrer le travail de certains, loin de là, nous n’en avons pas le droit. Encore moins celui des chercheurs, au contraire, quand on voit les progrès accomplis on ne peut qu’être admiratif et demeurer pensif mais … bien que l’on puisse aimer la technologie avec tout ce qu’elle nous apporte et nous permet de comprendre, je ne me sens pas l’âme d’un androïde, pas tout à fait.
On sait bien que le chercheur n’est en rien responsable, pourtant par les erreurs acceptables ou le silence de certains, on finit toujours par en payer le prix et le passé ressurgit toujours, sous les formes les plus inattendues.

La vision, de certains de nos hyper spécialistes, technocrates, bureaucrates, scientocrates, est encore si réductionniste. Ne voient-ils pas le monde, comme beaucoup d’entre nous, principalement au travers de la communauté à laquelle on peut appartenir, qu’elle renforce et qui peut déformer notre vision du monde ? Mais sans en comprendre le sens on ne détient qu’une petite partie de la réalité et l’on risque souvent de ne plus rien comprendre. Ils peuvent aboutir à des erreurs fondamentales et à des conclusions désastreuses au niveau de leurs jugements.

Pourrait-il en résulter, suite à leur mode fonctionnement, une forme d’incompétence au niveau de leur perception ?

Combien de fois peut-on remarquer l’incompétence et l’incohérence totale de certains, dès qu’ils sortent de leur secteur d’activité. La perception est liée à l’action et n’agissant que dans leur domaine, ils n’ont plus la perception des autres mondes, parfois des plus simples, comme celui de leur famille et même parfois ils deviennent incapables de raisonnement encore plus simple !

Enfermés dans leur monde et leurs croyances, ils ne voient et ne ressentent parfois plus rien. Bien sur, ce sont des extrêmes, on ne doit surtout pas mettre de tout le monde dans ce cadre trop rigide ! Leur langage, de plus pour une personne non initiée, est si complexe. Cependant un langage commun est si vite dépassé lorsque les seuls mots connus ne peuvent pas représenter ce que l’on veut exprimer. On pourra toujours inventer de nouveaux mots qui, par leur nombre, deviendront ensuite un nouveau langage. C’est ce qui a été fait dans tous les domaines scientifiques, politiques, économiques … , que l’homme a abordé depuis l’origine des temps.

Encore que celui que certains ont inventé, par goût du secret, ne veuille souvent rien dire ! Qu’y a-t-il de plus vivant que le langage ? La pratique de la langue de bois.

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